Dernières nouveautés

9ème semaine (24-28 juin) : 2023 versus 2022
 
Qualitativement, le millésime 2023 se distingue de son prédécesseur sur deux points :
un style plus classique : 2023 est un beau millésime bordelais, avec des vins jouant la carte de l’élégance et de l’équilibre, car mûrs tout en étant moyennement corsés et d'alcool modéré,
une grande hétérogénéité : en 2023, la clef du succès résidait dans les choix stratégiques opérés par les équipes, à la vigne puis au chai. En conséquence, on retrouve à tous niveaux, et sur toutes les appellations, des vins convenables, d'autres excellents et, pour certains, véritablement exceptionnels. 
 
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, alors que les notes des 2022 étaient déjà sommitales, nous avons relevé de nombreux crus ayant obtenu une meilleure note en 2023 qu'en 2022 :

- soit parce que les conditions du millésime ont été adéquates pour produire de très grands vins, comme à Sauternes ou en rive droite,

- soit parce qu'ils disposent de toutes nouvelles installations techniques, tels Branaire-Ducru ou Cantenac-Brown ayant récemment inauguré leurs nouveaux cuviers,

- soit parce qu'ils ont opéré un changement stylistique, tels Gazin (sous l’influence de l’œnologue Thomas Duclot) ou Guiraud (dirigé par Sandrine Garbay, ex-maître de chai d’Yquem).
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La Revue du Vin de France
 
Pour la RVF, les progressions se situent plutôt en rive droite, grâce à des merlots plus digestes et élégants, et dans le Sauternais, où le millésime apporte plus de tension et de vivacité.
 
Voici les progressions les plus notables :
 
+5 points : Gazin [noté 95-97 versus 90-93 en 2022] « Ce léger changement de style offre un résultat bluffant. Bravo !»

+2 points : Guiraud [noté 96-99 vs 94-96 en 2022], Les Carmes Haut-Brion [noté 96-98 vs 94-96 en 2022] et La Petite Église [noté 93-94 vs 90-92 en 2022]

+1 point : Coutet [noté 96-99 vs 95-98 en 2022], La Violette [noté 93-96 vs 92-95 en 2022] et Feytit-Clinet [noté 91-92 vs 90-92 en 2022]
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En Magnum
 
Pour Bettane & Desseauve, les progressions sont plus modérées, mais aussi plus dispersées, soulignant la réussite des propriétés ayant su comprendre et tirer le meilleur parti des conditions climatiques, à tous les échelons de la hiérarchie bordelaise :
 
+2 points : Giscours [noté 96-97 vs 94 en 2022], Malartic-Lagravière [noté 95 vs 93-94 en 2022], Carbonnieux [noté 93-94 vs 91-92 en 2022] et Couhins [noté 92 vs 90-91 en 2022]
 
+1 point : Malescot Saint-Exupéry [noté 95 vs 94 en 2022] et Clos Manou [noté 91-92 vs 90 en 2022]
 
+0.5 point : Figeac [noté 98 vs 97-98 en 2022], Valandraud [noté 96 vs 95-96 en 2022] et Cantenac-Brown [noté 94 vs 93-94 en 2022]
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Vinous
 
Pour Neal Martin, ce sont pas moins de 39 crus de notre sélection qui obtiennent une meilleure note en 2023 qu'en 2022, avec parmi les plus belles progressions :
 
+3 points : Suduiraut [noté 96-98 vs 93-95 en 2022]
 
+2 points : Domaine de Chevalier blanc [noté 94-96 vs 92-94 en 2022], Pavie Macquin [noté 94-96 vs 92-94 en 2022], Montlandrie [noté 92-94 vs 90-92 en 2022], Dalem [noté 92-94 vs 90-92 en 2022], Deyrem-Valentin [noté 92-94 vs 90-92 en 2022], Mazeyres [noté 91-93 vs 89-91 en 2022], Aile d'Argent [noté 91-93 vs 89-91 en 2022] et Baron de Brane [noté 89-91 vs 87-89 en 2022]
 
 
Enfin, pour Antonio Galloni, 50 (!) crus progressent entre 2022 et 2023, avec en tête de liste :
 
+6 points : Suduiraut [noté 98-100 vs 92-94 en 2022]
 
+5 points : Deyrem-Valentin [noté 92-94 vs 87-89 en 2022] et Haut-Bergey [noté 92-94 vs 87-89 en 2022]
 
+4 points : Aile d'Argent [noté 92-94 vs 88-90 en 2022] et Latour-Martillac blanc [noté 89-91 vs 85-87 en 2022]
 
+3 points : Guiraud [noté 95-97 vs 92-94 en 2022], Calon Ségur [noté 94-96 vs 91-93 en 2022], Cantenac Brown [noté 93-96 vs 90-93 en 2022], Marquis d'Alesme [noté 93-95 vs 90-92 en 2022] et Clos du Marquis [noté 93-95 vs 90-93 en 2022]
 

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8ème semaine (17-21 juin) : MISCELLANÉES EN VRAC...
 
La période des mises en marché des Bordeaux 2023 étant terminée, nous revenons sur différents sujets peu ou pas évoqués ces dernières semaines. Les voici, dans un ordre qui n'a rien d'académique :
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les certifiés bio

Même si les conversions au bio marquent le pas depuis 2 ans (sous l'effet des attaques de mildiou et de la conjoncture économique actuelle), ce sont aujourd'hui près de 25% des 111 000 ha du vignoble bordelais en appellation d'origine (AOP) qui sont certifiés bio.

 
Parmi notre liste de grands crus proposés en primeur, 5 vins ont obtenu leur certification en 2023 :
 
- Domaine de Chevalier blanc et Esprit de Chevalier blanc (les rouges ne seront certifiés que l'an prochain) à Léognan,
- Moulin Saint-Georges, Ausone et Chapelle d'Ausone à Saint-Émilion.
 
Avec ces nouveaux certifiés, notre sélection de Bordeaux en primeur compte maintenant 36 vins bio5 blancs secs2 blancs liquoreux et 29 rouges.
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les nouveaux
 
7 vins ont été sélectionnés cette année pour la première fois en primeur :
 
Suduiraut Vieilles Vignes, le grand blanc sec de Suduiraut (le blanc sec d'entrée de gamme est dénommé 'Lions de Suduiraut'),
Lilium, créé en 2022, vin blanc sec 'haut de gamme' 100% sémillon de Climens (le blanc sec de milieu de gamme est dénommé 'Asphodèle'),
Esprit de Chevalier, second vin de Domaine de Chevalier retenu dans les deux couleurs blanc et rouge,
- La Dame de Montrose, second vin de Montrose, qui bénéficie de lots plus qualitatifs suite au recentrage du grand vin sur la seule fameuse 'terrasse 4',
- Puyblanquet, Saint-Émilion grand cru que La Gaffelière vient de racheter (2020) après l'avoir détenu de 1807 à 1959,
- Clos La Gaffelière, à ne pas confondre avec Château La Gaffelière, 1er grand cru classé (jusqu'en 2022) éponyme dont il est le second vin.
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quand les seconds ne sont pas secondaires
 
Nous avons constaté que les réussites de 2023 étaient rarement isolées mais concernaient plus souvent tous les vins d'une même écurie : le grand vin, le second vin et, le cas échéant, les crus rattachés.
 
Pour cette raison, les seconds vins sont spécialement à considérer en 2023 (ou comment accéder au meilleur du millésime sans en payer le prix) et nous leur avons accordé davantage de place dans notre sélection :
 
- seconds vins de Pessac-Léognan : Esprit de Chevalier blanc et rouge, Haut-Bailly II, La Chapelle de la Mission, Le Clarence de Haut-Brion
- second vin du Médoc : Petit Manou
- seconds vins de Margaux : Baron de Brane, Pavillon Rouge
- seconds vins de Saint-Julien : Les Fiefs de Lagrange, Connétable Talbot, Sarget de Gruaud, La Croix Ducru-Beaucaillou
- seconds vins de Pauillac : Lacoste Borie, Griffons de Pichon-Baron, Réserve de la Comtesse, Petit Mouton, Carruades de Lafite
- seconds vins de Saint-Estèphe : Marquis de Calon, Dame de Montrose, Pagodes de Cos
- second vin de Pomerol : Fugue de Nénin
- seconds vins de Saint-Émilion : Clos La Gaffelière, Dragon de Quintus, Virginie de Valandraud, Carillon d'Angélus, Chapelle d'Ausone
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2023 hétérogène... jusque dans les notes
 
Qualitativement, l'hétérogénéité est une des marques du millésime 2023, se traduisant à tous niveaux et sur toutes les appellations par des vins ici convenables sans plus, là excellents et, chez quelques-uns, véritablement exceptionnels.
 
Étonnamment, cette hétérogénéité se retrouve tout autant dans les notes et classements des critiques, aucun cru ne faisant véritablement consensus et ne s'imposant comme "la bouteille de l'année".
 
La disparité des avis est telle que même en compilant les podiums (3 meilleures notes) de 7 dégustateurs émérites, 4 français et 3 américains (vinous.com + The Wine Advocate), un seul Bordeaux 2023 obtient une courte majorité en étant cité 4 fois sur 7 : Lafleur à Pomerol.
 
Un parfait exemple de cette disparité à Saint-Estèphe entre Montrose et Cos d'Estournel :
 
• Neal Martin (vinous) préfère Montrose (96-98/100) à Cos d'Estournel (94-96/100)
• Antonio Galloni (vinous) préfère Cos d'Estournel (96-98/100) à Montrose (95-97/100)
 
• La Revue du Vin de France préfère Montrose (97-98/100) à Cos d'Estournel (95-97/100)
• Michel Bettane (En Magnum) préfère Cos d'Estournel (97-98/100) à Montrose (94-95/100),
  classant Montrose derrière Phélan-Ségur et à égalité avec Calon-Ségur et Haut-Marbuzet.
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Dominio de Pingus
 
La revue The Wine Advocate (ex Parker) a livré ce 13 juin sa dégustation des vins de Ribera del Duero dans les derniers millésimes (de 2018 à 2022 selon les producteurs).
 
Une fois de plus, les vins de Peter Sisseck occupent les toutes premières places :
 
• Pingus : 98-100/100 en 2022, 100/100 en 2021
• Flor de Pingus : 94-95/100 en 2022, 95+/100 en 2021
• P.S.I : 93-95/100 en 2022
 
Depuis bientôt 30 ans, le succès (mondial) des vins de Peter Sisseck ne se dément pas, au point que ses vins sont difficiles à trouver après la mise en bouteille et doivent être de préférence réservés en primeur.
 
Aujourd'hui, nous ne vous proposons en millésime disponible que le P.S.I. 2021 en bouteille.
Par contre, en primeur, vous pouvez réserver les trois vins : P.S.I., Flor et Pingus 2023, en bouteille comme en magnum.
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les flacons en Variation
 
Si vous avez connu en 2023 un événement particulier dont vous souhaiterez fêter les anniversaires, la caisse Variation vous tend les bras. Imaginée par le Château Grand-Puy Lacoste à Pauillac, cette caisse bois comprend l'équivalent de 12 bouteilles réparties en :
 
- 4 bouteilles (75 cl)
- 2 magnums (150 cl)
- 1 double-magnum (300 cl)
 
De plus, cette caisse originale est déclinée pour le second vin comme pour le grand vin :

- caisse Variation Lacoste Borie (second vin) 2023
  avec une apogée prévisible entre 2030 (bouteille) et 2045 (double-magnum)

- caisse Variation Château Grand Puy Lacoste (grand cru classé) 2023
  avec une apogée prévisible entre 2035 (bouteille) et 2065 (double-magnum)
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la position de 2023
 
Une question revient souvent cette année : où situer 2023 dans le concert des grands millésimes bordelais récents ?
 
Pour les Bordeaux blancs, le positionnement des 2023 est clair :
- très grand millésime pour les blancs secs, sur la plus haute marche du podium avec 2021,
- grand millésime pour les blancs liquoreux, à rapprocher de 2016.
 
Pour les Bordeaux rouges, tous les critiques placent 2023 parmi les grands millésimes, telle la Revue du Vin de France « Bordeaux signe encore un beau millésime qui s'insérera parfaitement dans la série qui a démarré il y a dix ans ».
 
Pour mieux préciser la place de 2023 vis-à-vis de ses pairs, voici le classement des meilleurs millésimes selon le nombre de crus exceptionnels (i.e. pouvant mériter en primeur une note entre 98 et 100/100) d'après Antonio Galloni (vinous.com) :
 
• 2022 : 26 crus
• 2016 : 24 crus
• 2018 : 22 crus
• 2023 : 16 crus
• 2020 : 15 crus
• 2019 : 13 crus
• 2015 : 12 crus
 

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7ème semaine (10-14 juin) : DERNIERS BORDEAUX

Les tout derniers 2023 attendus (y compris Le Pin) ont été proposés cette semaine :

Bordeaux blanc sec : Smith-Haut-Lafitte bio
Sauternes / Barsac : ---
 
Graves / Pessac-Léognan : Haut-Bailly II, Haut-Bailly, Smith-Haut-Lafitte bio
Rive gauche / Médoc : ---
Margaux : ---
Saint-Julien : ---
Pauillac : ---
Saint-Estèphe : La Dame de Montrose (nouveau), Montrose
 
Rive droite / Libournais : ---
Pomerol : La Conseillante, Vieux-Certan, Le Pin
Saint-Émilion : Larcis-Ducasse, Troplong-Mondot, L'If, Figeac
 
Avec ces 10 derniers châteaux, notre offre de Bordeaux 2023 en primeur est maintenant complète, nous permettant d'établir un premier bilan financier pour les rouges :
 
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Comparaison 2023 vs 2022. Pour toutes les raisons précédemment évoquées (millésime moins exceptionnel que le précédent, incertitudes économiques, tensions géo-politiques mondiales...), nous nous doutions que le prix des 2023 serait inférieur à celui des 2022, mais sans imaginer que les baisses seraient finalement aussi prononcées.
 
La moyenne des baisses ressort à -17,5%, tous crus confondus. Voici les baisses les plus spectaculaires :
-46% à Léoville-Las Cases,
-39% à Haut-Brion, Mouton-Rothschild, Cos d'Estournel, Figeac
-37% à Clos du Marquis,
-35% à La Chapelle de la Mission, Pichon-Comtesse de Lalande,
-34% à Ducru-Beaucaillou,
-33% à Margaux, Léoville-Poyferré,
-32% à La Mission Haut-Brion, Lynch-Bages, Vieux-Certan, Lafite-Rothschild, La Conseillante
-30% à Larcis-Ducasse, Carruades de Lafite...
 
Il est logique de retrouver dans ce tableau les crus les plus chers, disposant d'une plus ample marge de manœuvre à la baisse. Cependant, nombre de crus moins prestigieux ont suivi le mouvement en baissant sensiblement leur prix, au point pour certains de se rapprocher de leur coût réel de production.
 
Voici la liste des crus accessibles - à moins de 35,00 € TTC la bouteille -, qui ont joué le jeu et que nous félicitons pour leur politique commerciale à l'écoute des marchés (entre parenthèses le prix à la bouteille TTC) :
-27% : Gloria (31,90 €),
-26% : Dragon de Quintus (30,00 €),
-25% : Potensac (21,10 €),
-22% : Latour-Martillac (27,70 €), Sociando-Mallet (30,20 €), Ormes de Pez (23,00 €),
-21% : Pibran (31,90 €),
-20% : Côte de Baleau (18,50 €), Meyney (26,00 €), Marquis de Calon (27,00 €),
-18% : Montlandrie (19,30 €), Clos Puy Arnaud (26,00 €), La Chenade (17,60 €),
            G d'Estournel (23,50 €), Les Cruzelles (22,70 €), Poujeaux (23,50 €)...
 
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Comparaison 2023 vs 2019. Le millésime 2019, proposé en primeur au printemps 2020 en pleine crise Covid, avait été l'occasion de baisses remarquables (et de bonnes affaires en conséquence), les prix revenant alors peu ou prou au niveau de ceux du millésime 2015.
 
Les Bordeaux 2023 étant a minima d'un niveau qualitatif comparable à celui des 2019 (cf. notre newsletter du 7 mai), nous voyons qu'une très large majorité (106 sur 157) des Bordeaux rouges 2023 sont offerts à un prix inférieur à celui de 2019 en tenant compte de l'inflation des 4 années écoulées (+13,6%).
Sans compter l'inflation entre-temps, nous avons même 12 crus dont le prix facial 2023 est aujourd'hui égal ou inférieur à celui de 2019 :
 
-20% : L'If
-12% : Carruades de Lafite
-10% : Fugue de Nénin
-  7% : Petit Gravet Aîné
-  5% : Gloria, Petit Mouton, Gazin
-  4% : Les Fiefs de Lagrange, Saint-Pierre
-  3% : La Dominique
-  1% : Malartic-Lagravière, Côte de Baleau
 
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Conclusion. La mise en marché des Bordeaux 2023 en primeur est maintenant terminée.
 
Avec des baisses de prix substantielles, 2023 présente pour les Bordeaux rouges la double opportunité :
• d'un millésime d'une qualité avérée et largement confirmée par les critiques,
• de prix en nette baisse du fait d'événements extérieurs sans relation avec la qualité des vins.
 
Cette conjonction (beau millésime et prix déprimés) est rarissime. Depuis 40 ans, ce ne fut le cas que pour le millésime 2019 (sorti en primeur pendant la crise Covid) et le millésime 2008 (pendant la crise des subprimes). À chaque fois, l'achat en primeur a été pertinent voire très avantageux.
 

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6ème semaine (3-7 juin) : SUR UN BON RYTHME

Une semaine à nouveau riche de grands noms, au point que plusieurs appellations sont maintenant au complet (Margaux, Saint-Julien, Pauillac et Rive droite/Libournais) :
 
 
Graves / Pessac-Léognan : Les Carmes Haut-Brion
Rive gauche / Médoc : ---
Margaux : Giscours, Rauzan-Ségla, Pavillon Rouge, Palmer bio, Margaux
Saint-Julien : Sarget de Gruaud bio, Branaire-Ducru, Gruaud-Larose bio
Pauillac : Pibran, Les Griffons de Pichon Baron, Réserve de la Comtesse, Pichon-Longueville Baron, Pichon Comtesse de Lalande
Saint-Estèphe : Marquis de Calon, Phélan-Ségur, Calon-Ségur
 
Rive droite / Libournais : La Chenade, Montlandrie, Les Cruzelles 
Pomerol : La Petite-Église, L'Église-Clinet, La Violette
Saint-Émilion : Pavie-Macquin, Canon
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Le coin des bonnes affaires. Nous mettons à nouveau à jour le tableau des plus belles baisses de prix (2023 vs 2022), donc des crus les plus à l'écoute de leurs marchés (entre parenthèses le prix 2023 à la bouteille TTC) :
 
-46% à Léoville-Las Cases (194,40 €),
-39% à Haut-Brion (438,00 €), Mouton-Rothschild (458,40 €), Cos d'Estournel (159,60 €),
-37% à Clos du Marquis (53,75 €),
-35% à La Chapelle de la Mission (60,00 €), Pichon-Comtesse de Lalande (156,00 €),
-34% à Ducru-Beaucaillou (172,80 €),
-33% à Margaux (504,00 €), Léoville-Poyferré (78,95 €),
-32% à La Mission Haut-Brion (252,00 €), Lynch-Bages (99,00 €), Lafite-Rothschild (570,00 €),
-30% à Carruades de Lafite (210,00 €),
-29% à Saint-Pierre (45,35 €), Pavie-Macquin (67,20 €), Quintus (96,00 €),
-28% à Les Carmes Haut-Brion (106,80 €), Malescot Saint-Exupéry (45,35 €),
-27% à Durfort-Vivens (55,90 €), Gloria (31,90 €), Pontet-Canet (126,00 €), Le Petit Mouton (186,00 €), Gazin (67,20 €), Le Carillon d'Angélus (92,40 €),
-26% à d'Issan (52,07 €), Brane-Cantenac (62,40 €), Le Petit Ducru (28,50 €), Pédesclaux (34,80 €), Dragon de Quintus (30,00 €), Clos Fourtet (97,80 €), Angélus (363,60 €),
-25% à Le Clarence de Haut-Brion (138,00 €), Potensac (21,10 €), Talbot (50,40 €), La Mondotte (151,20 €),
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Les chouchous des critiques. Indépendamment des podiums dont nous nous sommes déjà fait l'écho (voir les précédentes newsletters), certains critiques mettent également en avant leurs coups de cœur.
Il s'agit des crus qui, sans être au sommet absolu de leurs classements, sont leurs préférés pour de multiples raisons, le plus souvent pour leur style et leur rapport qualité/prix. Voici les crus qui recoupent leurs listes de chouchous avec la nôtre :
 
• La Revue du Vin de France a distribué ses 22 coups de cœur par appellation :
- Pessac-Léognan blanc : Larrivet Haut-Brion
- Sauternes : Guiraud
- Pessac-Léognan rouge : Haut-Bailly, Les Carmes Haut-Brion
- Margaux : Marquis d'Alesme
- Saint-Julien : Langoa-Barton
- Pauillac : Grand-Puy Lacoste
- Saint-Estèphe : Haut-Marbuzet
- Pomerol : Vieux-Château-Certan
- Saint-Émilion : Pavie-Macquin, Clos Fourtet, Figeac
 
• Michel Bettane et Thierry Desseauve (En Magnum) ont généreusement donné 153 (!) coups de cœurs répartis en 6 catégories. Nous faisons abstraction des 4 catégories classiques : Artistes, Géants, Icônes et Must Have, pour ne retenir que les 2 plus originales :
- Avant-Garde : Cantenac-Brown, Durfort-Vivens, Ferrière, Pontet-Canet, Phélan-Ségur, Fonroque
- Super Bordeaux : Larrivet Haut-Brion rouge, Clos Manou, Alcée, Haut-Carles, Clos Louie, Puy-Blanquet
 
• Jacques Dupont (Le Point) a donné 21 coups de coeur :
- Saint-Julien : Langoa-Barton
- Pauillac : Pichon-Comtesse de Lalande
- Saint-Estèphe : Phélan-Ségur, Montrose
- Saint-Émilion : Canon-La Gaffelière, Pavie-Macquin, Canon
 
• Jean-Marc Quarin (quarin.com) distingue 3 catégories, un cru pouvant être nommé dans plusieurs catégories. La catégorie "En progression" signale les crus obtenant cette année la meilleure note reçue en primeur :
- Coup de cœur : Montlandrie, Dalem
- Outsider : Clos Floridène blanc, du Retout, Clos Manou, Montlandrie, Dalem, Poesia, Puy-Blanquet
- En progression : Blanc de Lynch-Bages, Prieuré-Lichine, Clos du Marquis, Griffons de Pichon-Baron, Marquis de Calon, Ormes de Pez, Cos Labory, Feytit-Clinet, Poesia, Dragon de Quintus, Puy-Blanquet
 
• Antonio Galloni (vinous.com) distingue 3 catégories :
- Vins de l'année : Domaine de Chevalier blanc, Suduiraut, Palmer
- Mentions honorables : Doisy-Daëne sec, Giscours, Troplong-Mondot, Figeac
- Pépites sous les radars : Haut-Bergey rouge, Clos Saint-Julien
 
• Neal Martin (vinous.com) a noté et commenté les vins individuellement mais sans distinction particulière.
 

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5ème semaine (27-31 mai) : VINEXPO HONG-KONG

Semaine très peu active, la fine fleur des négociants export et des grands crus bordelais étant en déplacement à Vinexpo qui se tient cette année à Hong-Kong, du 28 au 30 mai, après 6 ans d'absence (les éditions de 2020 et 2022 avaient été annulées).
 
Voici la poignée de crus qui, moins concernés par les marchés asiatiques, ont proposé leur 2023 cette semaine :
Bordeaux blanc sec : Latour-Martillac
Sauternes / Barsac : ---
 
Graves / Pessac-Léognan : Haut-Bergey bio, Latour-Martillac
Rive gauche / Médoc : ---
Margaux : ---
Saint-Julien : ---
Pauillac : ---
Saint-Estèphe : ---
 
Rive droite / Libournais : Peyrou bio, Moulin Haut-Laroque, La Dauphine bio
Pomerol : Feytit-Clinet
Saint-Émilion : Petit Gravet Aîné bio, Clos Saint-Julien bio
 
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Les podiums des Bordeaux rouges 2023.
 
Nous vous avions fait part dans la newsletter du 7 mai du podium 2023 de 3 dégustateurs américains :
 
• Antonio Galloni (vinous.com) : Suduiraut, Palmer, Margaux
• Neal Martin (vinous.com) : Margaux, L'Église-Clinet, Lafleur, Le Pin
• William Kelley (The Wine Advocate) : Montrose, Lafleur, La Conseillante, Cheval Blanc
 
Avec la parution de la Revue du Vin de France cette semaine (n° de juin avec la dégustation des Bordeaux 2023), nous avons maintenant le podium des 4 critiques français que nous suivons :
 
• Michel Bettane (En Magnum) : Léoville-Las Cases, Latour, Figeac, Pavie
• La Revue du Vin de France : Lafleur, Petrus, Vieux-Château-Certan
• Jean-Marc Quarin (quarin.com) : Latour, Lafleur, Petrus, Ausone, Cheval Blanc
• Jacques Dupont (Le Point) : Margaux, Lafite-Rothschild, Montrose, Petrus
 
La lecture de ces podiums prouve que les réussites des Bordeaux 2023 ne sont pas le fait d'un terroir ou d'un cépage en particulier, mais bien davantage de la volonté, du savoir-faire et de l'équipement de chaque cru :
 
• comme pour les critiques américains, la disparité des avis des critiques français est notable, où seul Petrus fait consensus (cité 3 fois sur 4). Si on regroupe l'ensemble des 7 critiques, seul Lafleur obtient une courte majorité (cité 4 fois sur 7).
 
• dans un millésime plus favorable aux cabernets (surtout sauvignon) qu'aux merlots, il est étonnant de retrouver sur le podium sensiblement plus de châteaux de rive droite (en majorité Pomerol) que de rive gauche :
- critiques américains : 4 crus cités rive gauche,  6 crus cités rive droite
- critiques français     : 6 crus cités rive gauche, 10 crus cités rive droite
 
En conclusion, les réussites du millésime 2023 doivent être considérées à titre individuel, au cas par cas, et sûrement pas collectivement. L'hétérogénéité des 2023, déjà évoquée, n'est pas le fait du millésime mais surtout de la compréhension, de l'interprétation et de la réactivité des équipes en place à la vigne comme au chai.
 
Pour cette raison, nous avons remarqué que les réussites de 2023 sont rarement isolées mais concernent plus souvent tous les vins d'une même écurie : grand vin, second vin et, le cas échéant, les crus rattachés. Un excellent exemple avec la réussite de l'ensemble des vins sous la conduite de Jean-Hubert Delon : Léoville-Las Cases, Clos du Marquis et Potensac en Médoc, Fugue de Nénin et Nénin à Pomerol.

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Caisse Variation.

Si vous avez connu en 2023 un événement particulier dont vous souhaiterez ultérieurement fêter les anniversaires, la caisse Variation vous tend les bras. Imaginée et mise au point par le Château Grand-Puy Lacoste à Pauillac, cette caisse bois comprend l'équivalent de 12 bouteilles réparties en :

- 4 bouteilles (75 cl) + 2 magnums (150 cl) + 1 double-magnum (300 cl).
 
De plus, cette caisse originale est déclinée pour le second vin comme pour le grand vin :
 
caisse Variation Lacoste Borie (second vin) 2023 : 357,40 € TTC
   avec une apogée prévisible entre 2030 (bouteille) et 2045 (double-magnum)
 
caisse Variation Ch. Grand Puy Lacoste (grand cru classé) 2023 : 825,40 € TTC
   avec une apogée prévisible entre 2035 (bouteille) et 2065 (double-magnum)
 
Ces caisses permettent à loisir de surveiller l'évolution du vin au fil des ans et selon les contenants, d'adapter la taille du flacon aux circonstances, et de bénéficier de longues plages de vieillissement car Grand-Puy Lacoste est sûrement un des grands crus classés doté de la plus longue garde du Médoc.
 

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4ème semaine (20-24 mai) : DANS LA LANCÉE...

À nouveau une semaine riche en "Primeurs 2023", dans la lancée de la précédente, avec 34 nouveaux crus :
 
Bordeaux blanc sec : Arums de Lagrange, L'Esprit de Chevalier (nouveau), Larrivet Haut-Brion, Domaine de Chevalier
Sauternes / Barsac : ---
 
Graves / Pessac-Léognan : L'Esprit de Chevalier (nouveau), Larrivet Haut-Brion, Domaine de Chevalier
Rive gauche / Médoc : Poujeaux
Margaux : La Gurgue bio, Baron de Brane, Ferrière bio, Cantenac-Brown, Durfort-Vivens bio, Brane-Cantenac
Saint-Julien : Les Fiefs de Lagrange, Lagrange, Beychevelle, Léoville-Poyferré
Pauillac : Lacoste-Borie, Haut-Bages Libéral bio, Grand-Puy Lacoste
Saint-Estèphe : ---
 
Rive droite / Libournais : d'Aiguilhe
Pomerol : Mazeyres bio, Clos L'Église
Saint-Émilion : Côte de Baleau, Clos La Gaffelière (nouveau), Poesia, Barde-Haut, Clos de l'Oratoire bio, Fonroque bio, La Dominique, La Gaffelière, Canon-la Gaffelière bio, Clos Fourtet, La Mondotte bio
 
Bon Esprit [attitude positive]. Si nous ne sommes pas a priori d'ardents défenseurs de tous les seconds vins, nous reconnaissons la qualité du travail accompli à Domaine de Chevalier depuis 2006 (suivi par Derenoncourt Consultants) et sommes ravis d'accueillir cette année pour la première fois dans nos listes leur seconde étiquette, L'Esprit de Chevalier, aussi méritante et digne d'intérêt en blanc qu'en rouge. Et d'un rapport qualité/prix toujours judicieux au sein des Pessac-Léognan (26,90 € la bouteille pour le blanc et 21,80 € la bouteille pour le rouge).
 
Château ou Clos ? Même appréciation et même enthousiasme pour Clos La Gaffelière, second vin du Château La Gaffelière (1er grand cru classé de Saint-Émilion suivi par Derenoncourt Consultants). Le Clos La Gaffelière 2023 est la version plaisir du grand vin : appréciable dès 2028, 90% merlot, trame soyeuse et tanins moelleux. Pour le tiers du prix du Grand vin (21,00 € la bouteille).
 
Derenoncourt Consultants. Par son approche intuitive, autodidacte et, pour l'époque, innovante et non-conventionnelle (respect de la nature, vinifications peu interventionnistes...), Stéphane Derenoncourt, parti de rien, a acquis en à peine 30 ans une notoriété mondiale dans le monde des grands vins. Il a regroupé sous la bannière 'Derenoncourt Consultants' une belle équipe de jeunes œnologues, ingénieurs agronomes, biologistes, etc. aptes à conseiller à la vigne comme au chai tous les vignerons, de Bordeaux et d'ailleurs, du plus simple domaine aux crus les plus prestigieux.
 
Stéphane et nous. Nous avons connu Stéphane Derenoncourt au début des années 90 à Canon-La Gaffelière, sélectionné son Domaine de l'A dès son premier millésime 1997 et toujours considéré comme un marqueur hautement qualitatif qu'une propriété ait choisi de s'entourer de ses conseils. Voici, parmi les 95 châteaux bordelais clients de Derenoncourt Consultants, ceux que nous sélectionnons régulièrement (en primeur ou sur catalogue) :
 
- Pessac-Léognan : Couhins, Larrivet Haut-Brion, Domaine de Chevalier, Smith Haut-Lafitte, Les Carmes Haut-Brion
- Médoc/Moulis : Poujeaux
- Margaux : Prieuré-Lichine
 
- Rive droite/Libournais : Isle Fort, Gree Laroque, Charmes-Godard, Puyguéraud, Alcée et, bien sûr, domaine de l'A
- Saint-Émilion : Côte de Baleau, La Gaffelière, Pavie-Macquin, Larcis-Ducasse, Clos Fourtet

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3ème semaine (13-17 mai) : SEMAINE CHARGÉE

Grande semaine de 5 jours, très intense avec plus de 50 Bordeaux 2023 sélectionnés :
Bordeaux blanc sec : Couhins blanc bio, Carbonnieux blanc, Suduiraut Vieilles Vignes (nouveau), Lilium de Climens bio (nouveau), Blanc de Lynch-Bages, Pape Clément blanc, Cos d'Estournel blanc
Sauternes / Barsac : Haut-Bergeron, Suduiraut, Climens bio
 
Graves / Pessac-Léognan : Couhins bio, Carbonnieux, La Chapelle de la Mission Haut-Brion, Pape Clément, Le Clarence de Haut-Brion, La Mission Haut-Brion, Haut-Brion
Rive gauche / Médoc : Mauvesin Barton, Madame de Beaucaillou, G d'Estournel, Sociando-Mallet
Margaux : La Tour de Mons, Deyrem Valentin, Siran, Prieuré-Lichine, Marquis d'Alesme, Malescot Saint-Exupéry, d'Issan
Saint-Julien : Petit Ducru, Gloria, Langoa-Barton, La Croix Ducru-Beaucaillou, Saint-Pierre, Léoville-Barton, Ducru-Beaucaillou
Pauillac : Lynch-Bages
Saint-Estèphe : Ormes de Pez, Meyney, Cos Labory, Les Pagodes de Cos, Cos d'Estournel
 
Rive droite / Libournais : Les Trois Croix, Haut-Carles
Pomerol : Gazin
Saint-Émilion : Fombrauge, Le Dragon de Quintus, Moulin Saint-Georges, Quintus, Chapelle d'Ausone (nouveau), Cheval Blanc, Ausone
 
Avec les sorties de la semaine, ce sont maintenant plus des 3/4 des Bordeaux 2023 qui ont été mis sur le marché.
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Vers une nouvelle appellation à Sauternes ? Le marché des vins liquoreux devenant depuis vingt ans de plus en plus compliqué, les crus classés de Sauternes ont accru au fil des ans leur production de vins blancs secs afin d'assurer un minimum de rentabilité. Puis, découvrant la réelle originalité et le potentiel de leur terroir pour de grands vins blancs à base de sémillon, nous voyons ces mêmes grands crus classés élaborer aujourd'hui des cuvées de plus en plus ambitieuses, avec des vins vraiment secs plus proches de La Mission Haut-Brion blanc que du "Y" d'Yquem. Peut-être aurons-nous un jour une appellation Sauternes sec, au même titre qu'il existe Jurançon et Jurançon sec ?
 
Deux exemples récents (avec un encépagement et un élevage radicalement différents), retenus cette année en primeur :
 
- Lilium. 2023 est le deuxième millésime de cette nouvelle cuvée du Château Climens, venant chapeauter la gamme de ses vins blancs secs (Asphodèle, Petite Lily, Fenouil et Camomille). 100% vieilles vignes de sémillon (âge moyen 30 ans), pressuré non éraflé, fermenté en levures naturelles, élevé 8 mois en globes de verre de 220 litres, Lilium a l'ambition de capter et marier la tension minérale du terroir calcaire de Climens à la richesse du sémillon, dans une expression aromatique parfaitement pure (sans élevage sous bois). Un grand vin blanc sec, 12,5° d'alcool, pH 3,5.
 
- Suduiraut Vieilles Vignes. Vieilles Vignes est depuis 2020 la dénomination du Grand Vin blanc sec du Château Suduiraut, moitié sémillon et moitié sauvignon (âge moyen des vignes : 45 ans pour les 2 cépages), avec un élevage de 9 mois en barriques (12% neuves, 88% d'un vin). D'une définition plus classique que celle de Lilium, ce Suduiraut VV 2023 est riche et long, avec 13°8 d'alcool, pH 3,4, méritant la très belle note de 94-96/100 pour Antonio Galloni (vinous).
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Chapelle d'Ausone. Le second vin d'Ausone est en 2023 au sommet de Saint-Émilion, recueillant des commentaires enthousiastes chez les critiques : « C'est magnifique ! Le meilleur "second vin" de Bordeaux. Le frère d'Ausone. » pour Jean-Marc Quarin ou « The 2023 Chapelle d'Ausone is fabulous, as it often is. » pour Antonio Galloni. Et au même prix facial qu'en 2019 !
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Le coin des bonnes affaires. Nous mettons à jour le tableau des plus belles baisses de prix pour les Bordeaux rouges 2023 (entre parenthèses leur prix à la bouteille TTC) par rapport aux "Primeurs 2022" de l'an dernier :
 
-46% à Léoville-Las Cases (194,40 €),
-39% à Haut-Brion (438,00 €), Mouton-Rothschild (458,40 €), Cos d'Estournel (159,60 €),
-37% à Clos du Marquis (53,75 €),
-35% à La Chapelle de la Mission (60,00 €),
-34% à Ducru-Beaucaillou (172,80 €),
-32% à La Mission Haut-Brion (252,00 €), Lynch-Bages (99,00 €), Lafite-Rothschild (570,00 €),
-30% à Carruades de Lafite (210,00 €),
-29% à Saint-Pierre (45,35 €), Quintus (96,00 €),
-28% à Malescot Saint-Exupéry (45,35 €),
-27% à Gloria (31,90 €), Pontet-Canet (126,00 €), Le Petit Mouton (186,00 €), Gazin (67,20 €), Le Carillon d'Angélus (92,40 €),
-26% à d'Issan (52,07 €), Le Petit Ducru (28,50 €), Pédesclaux (34,80 €), Dragon de Quintus (30,00 €), Angélus (363,60 €),
-25% à Le Clarence de Haut-Brion (138,00 €), Potensac (21,10 €), Talbot (50,40 €)
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Du fait de ces baisses, la plupart des Bordeaux rouges 2023 sont revenus au prix du millésime 2019 en primeur, sans tenir compte de l'inflation entre-temps (+13,6% en 4 ans, source Insee). Voici les plus remarquables en comparaison avec le prix qu'ils avaient en "Primeurs 2019" :
 
-12% à Carruades de Lafite,
-10% à Fugue de Nénin,
-  5% à Gloria, Le Petit Mouton, Gazin,
-  4% à Saint-Pierre,
-  1% à Malartic-Lagravière,
même prix à La Mission Haut-Brion, Prieuré-Lichine, Lafite-Rothschild, Valandraud, Chapelle d'Ausone,
+ 1% à Pape-Clément, Potensac, Léoville-Las Cases, La Vieille Cure, Ausone,
+ 3% à Carbonnieux, Ormes de Pez, Meyney, Clos Puy Arnaud,
+ 4% à Petit Manou, Connétable Talbot, Langoa Barton, Pédesclaux, Les Pagodes de Cos, Cos d'Estournel, La Mauriane, Fombrauge, Dragon de Quintus, Rocheyron
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Pour rappel, la trentaine de crus ci-dessus sont, en euros constants, entre 10% et 25% moins chers que les "Primeurs 2019" jugés à l'époque notablement bas et attractifs.

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2ème semaine bis (10 mai) : PONT DE L'ASCENSION

Deux producteurs hors Bordeaux ont profité de la trêve de l'Ascension pour proposer leurs 2023. Il s'agit de deux producteurs émérites, présents sans discontinuer dans nos offres depuis plus de 25 ans qui, à notre avis, sont parmi les plus remarquables en qualité et les plus constants en prix.

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Tardieu-Laurent

De mars à septembre 2023, la chronologie des événements météorologiques fut la même en vallée du Rhône qu'à Bordeaux, avec toutefois des intensités variables et surtout des impacts différents selon les cépages :
 
- un printemps sans gelées, une belle floraison mais aussi une très forte pression du mildiou notamment sur les syrahs, grenaches et carignans. Comme à Bordeaux, les moins beaux terroirs, plus humides, ont enregistré le plus de dégâts quand les meilleurs terroirs, mieux drainés (coteaux, sables...) n'ont pas été touchés.
 
- un été clément, avec quelques pluies régulières, une chaleur modérée et des vignes parfaitement vertes à la mi-août, laissant entrevoir aux viticulteurs du nord comme du sud de la vallée du Rhône la perspective d'un (très) grand millésime sous le double signe de l'élégance et de la maturité.
 
- du 20 au 24 août, une canicule totalement inédite à cette période a remonté la vallée du Rhône avec des températures explosant tous les records : 42,7°C à Orange le 22 août, 41,4°C à Lyon le 24 août. Cette vague de chaleur tardive, si bénéfique à Bordeaux comme nous l'avons déjà évoqué, fut dommageable sur tout le couloir rhodanien. En moins de 5 jours de chaleur extrême, les viticulteurs ont vu sur les jeunes vignes les feuilles griller, les raisins flétrir et les richesses en sucre grimper sans que les raisins ne mûrissent vraiment.
 
- des vendanges particulièrement étalées cette année, entamées la semaine du 20 août et terminées début octobre, par un beau temps d'arrière-saison.
 
Au final, un millésime 2023 aussi hétérogène en vallée du Rhône qu'à Bordeaux :
 
• vins blancs. Les cépages blancs, plus précoces, n'ont pas pâti de la canicule de fin août car ils étaient déjà mûrs et sur le point d'être ramassés. Ils ont donné des vins équilibrés entre leur expression aromatique minérale et fraîche (été clément), et une rondeur en bouche, gage de maturité accomplie tout en étant exempte de tout signe de lourdeur. 2023 est assurément un très beau millésime pour les blancs du Rhône, à rapprocher au nord comme au sud des 2021.
 
• vins rouges septentrionaux. Les syrahs sont dans l'esprit de celles de 2016 : des équilibres alcooliques autour de 13°, des arômes de fruits mûrs (plus cassis que framboise), des tanins ronds et surtout une agréable sensation de fraîcheur en finale. Avec un magnifique Côte-Rôtie V.V. parti pour une longue garde.
 
• vins rouges méridionaux. Côté cépages : les grenaches sont la réussite du millésime, suivis des syrahs, plus précoces dans le sud, qui ont peu souffert de la vague de chaleur tardive. Côté terroir : la partie sud de Châteauneuf, à savoir la plaine de la Crau, a vraiment pâti de la canicule fin août, obligeant Tardieu-Laurent a modifier ses assemblages en privilégiant cette année le secteur nord de l'appellation (Rayas, Courthézon). Les 2023 méridionaux se comparent eux aussi aux 2016, avec en plus de formidables grenaches au fruité intense (les cuvées spéciales de Côtes du Rhône et Châteauneuf du Pape sont 100% grenache).
 
• vin rouge provencal. Par sa proximité immédiate de la Méditerranée, le vignoble de Bandol a échappé aux conséquences de la canicule fin août. Les mourvèdres ont grandement bénéficié de la chaleur régulière de l'été pour produire un grand 2023, éminemment tendu et raffiné, lui aussi parti pour une longue garde.
 
En blancs comme en rouges, les prix de Tardieu-Laurent sont quasi inchangés (moins de 1% d'augmentation par rapport à 2022), et nous vous proposons principalement leurs cuvées Vieilles Vignes, certainement la clé de la réussite (hors grands terroirs) dans le millésime 2023 :
 
Tardieu-Laurent blancs 2023 : Crozes-Hermitage VV, Saint-Joseph VV, Saint-Péray VV, Châteauneuf du Pape VV, Condrieu, Hermitage VV,
 
Tardieu-Laurent rouges septentrionaux 2023 : Crozes-Hermitage VV, Saint-Joseph VV, Cornas et Cornas VV, Côte-Rôtie VV, Hermitage,
 
Tardieu-Laurent rouges méridionaux 2023 : Côtes du Rhône cuvée Spéciale, Rasteau VV, Vacqueyras VV, Gigondas VV, Châteauneuf du Pape VV et Châteauneuf du Pape cuvée Spéciale,
 

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Dominio de Pingus
(+Bodegas Alnardo)

2023 fut en Ribera del Duero une nouvelle année très chaude et sèche, dans la lignée des millésimes rencontrés depuis 2015. Les pluies de juin ont donné de bonnes réserves hydriques dans les sols, parfaites pour affronter la sécheresse de l'été.
 
La véraison a été très précoce en août, annonciatrice de vendanges précoces. Pour la première fois, les vendanges ont commencé par Flor de Pingus le 8 septembre avant Pingus. Elles se sont terminées à PSI comme à Pingus le 23 septembre, alors que beaucoup de vignobles de Ribera del Duero n'avaient pas commencé leurs vendanges et ont dû se débattre par la suite avec une météo nettement moins favorable (dilution des raisins, apparition de foyers de pourriture...).
 
• Dominio de Pingus. Peter Sisseck nous a indiqué avoir connu en 2023 les fermentations les plus faciles dont il se souvienne avec de très belles palettes aromatiques, fraîches, pures, sans réduction, et des taux d'alcool modérés : 13,8° pour Flor et 14,0° pour Pingus. S'il reconnait que Flor est le plus charmeur des deux, Peter Sisseck est particulièrement fier de son Pingus 2023 « easily one of the best wines we have made ».
 
• Bodegas Alnardo. Pour le PSI, Peter Sisseck s'est grandement félicité d'utiliser en 2023 le tri par densité (système Tribaie) permettant de controler automatiquement la maturité grain par grain. Même s'il affiche un taux d'alcool (13,5°) plus faible que Pingus et Flor, le PSI 2023 montre une réelle maturité, l'adjonction de 8% de grenache participant au moelleux et à la profondeur en bouche. Année après année, PSI se positionne comme un grand vin à part entière au sein de la Ribera del Duero (pour un prix des plus accessibles).
 
Voici les 3 vins de Peter Sisseck, en précisant que les prix sont rigoureusement inchangés depuis l'an dernier, avec en plus cette année la possibilité de réserver Pingus et Flor de Pingus en magnum :
 
Ribera del Duero rouge 2023 : PSI, Flor de Pingus et Pingus.

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2ème semaine (6-7 mai) : TRÈS COURTE SEMAINE

Aussi courte fut-elle, cette semaine de seulement 2 jours aura malgré tout été riche en grands noms bordelais, avec même un 1er grand cru classé :
 
Bordeaux blanc sec : Malartic-Lagravière, Aile d'Argent 
Sauternes / Barsac : Coutet
 
Graves / Pessac-Léognan : Malartic-Lagravière
Rive gauche / Médoc : Chasse-Spleen
Margaux : ---
Saint-Julien : ---
Pauillac : Pédesclaux bio, D'Armailhac, Clerc Milon, Le Petit Mouton, Mouton-Rothschild
Saint-Estèphe : Lafon-Rochet
 
Rive droite / Libournais : Puyguéraud, Alcée, La Vieille Cure, Dalem, Domaine de l'A
Pomerol : Bellegrave bio
Saint-Émilion : Rocheyron bio, Le Carillon d'Angélus, Angélus
 
Podiums américains. Les 3 principaux critiques américains, Antonio Galloni et Neal Martin de Vinous.com et William Kelley du Wine Advocate, ont déjà rendu leur verdict sur les Bordeaux 2023.
 
Voici, sur la plus haute marche de leur podium, les crus pouvant mériter la note maximale de 100/100 (en notant la totale disparité de leurs préférences) :
 
• Antonio Galloni : Suduiraut, Palmer, Margaux
• Neal Martin : L'Église-Clinet
• William Kelley : Montrose, Lafleur, La Conseillante, Cheval Blanc
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En élargissant les listes aux crus pouvant mériter la note de 98/100 et +, nous retrouvons sans surprise tous les grands noms bordelais, avec cependant 11 crus qui font le consensus en étant simultanément cités chez les trois critiques :
 
• Pessac-Léognan : Haut-Brion rouge
• Margaux : Margaux, Palmer
• Pauillac : Lafite-Rothschild, Pichon-Comtesse de Lalande
• Saint-Estèphe : Montrose
• Pomerol : La Conseillante
• Saint-Émilion : Ausone, Cheval Blanc, Figeac, Troplong-Mondot
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Parmi les trois critiques précités, seul Antonio Galloni permet de remonter jusqu'au millésime 2013 (Neal Martin n'a rejoint Vinous qu'en 2019 et William Kelley n'est au Wine Advocate que depuis 2021).
 
En reprenant le classement d'Antonio Galloni pour les crus rouges pouvant mériter la note de 98/100 et +, il est possible d'établir un classement des millésimes selon le nombre de crus cités et de positionner ainsi 2023 par rapport à ses prédécesseurs :
 
• 2022 : 26 Bordeaux rouges cités
• 2016 : 24        "               "           "
• 2018 : 22        "               "           "
• 2023 : 16        "               "           "
• 2020 : 15        "               "           "
• 2019 : 13        "               "           "
• 2021 :   5        "               "           "
• 2017 :   4        "               "           "
• 2014 :   0        "               "           "
 
Sans rentrer dans le détail de ce classement empirique (et sûrement discutable), il en ressort que 2023 tient son rang parmi les grands millésimes bordelais récents.
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1ère semaine (29 avril-3 mai) : COUP D'ENVOI

La campagne "Primeurs 2023" est annoncée rapide et dynamique, tous les crus devant avoir proposé leur 2023 d'ici début juin, soit en 5 semaines chrono.

Pour preuve cette première semaine avec déjà de très grands noms au tableau :

Bordeaux blanc sec : Clos Floridène, Doisy-Daëne, Caillou Blanc, Valandraud blanc
Sauternes / Barsac : Doisy-Daëne, Rayne-Vigneau, Guiraud bio (nouveau)
 
Graves / Pessac-Léognan : Clos Floridène
Rive gauche / Médoc : Du Retout, Petit Manou, Clos Manou, Potensac
Margaux : ---
Saint-Julien : Connétable de Talbot, Talbot, Clos du Marquis, Léoville-Las Cases
Pauillac : Duhart-Milon, Pontet-Canet bio, Carruades de Lafite, Lafite-Rothschild
Saint-Estèphe : Haut-Marbuzet
 
Rive droite / Libournais : La Mauriane bio, Clos Puy Arnaud bio, Clos Louie bio
Pomerol : Fugue de Nénin, Nénin
Saint-Émilion : Puyblanquet (nouveau), Virginie de Valandraud, Valandraud
 
Côté Prix : Léoville-Las Cases, Pontet-Canet, Lafite-Rothschild et Valandraud ont proposé leurs 2023 cette semaine avec des baisses de prix significatives (par rapport à 2022) :

-46% pour Léoville-Las Cases, soit 194,40 € TTC la bouteille (360,00 € TTC en 2022),
-37% pour Clos du Marquis, soit 53,75 € TTC la bouteille (85,20 € TTC en 2022),
-32% pour Lafite-Rothschild, soit 570,00 € TTC la bouteille (834,00 € TTC en 2022),
-30% pour Carruades de Lafite, soit 210,00 € TTC la bouteille (300,00 € TTC en 2022),
-27% pour Pontet-Canet, soit 92,40 € TTC la bouteille (126,00 € TTC en 2022),
-25% pour Talbot, soit 50,40 € TTC la bouteille (67,20 € TTC en 2022),
-25% pour Potensac, soit 21,10 € TTC la bouteille (28,20 € TTC en 2022),
-24% pour Valandraud, soit 126,00 € TTC la bouteille (165,60 € TTC en 2022),
...
 
Une hirondelle ne fait pas le printemps (mais elle y contribue !). Nous vous avions annoncé des baisses de prix pour les Bordeaux 2023 sans toutefois imaginer qu'elles seraient d'entrée de jeu aussi fortes, d'un quart pour Pontet-Canet, Talbot, Potensac ou Valandraud, d'un tiers pour Lafite-Rothschild et de la moitié pour Léoville-Las Cases.
Ainsi, Léoville-Las Cases et Lafite-Rothschild reviennent exactement au prix des Primeurs 2019 il y a 4 ans en pleine crise Covid-19, ceci sans tenir compte de l'inflation entre-temps soit 13,5%. Souhaitons que tous les autres grands crus à venir soient dans la même dynamique, et que les 2023 rencontrent le succès qu'ils méritent (comme les 2019 en leur temps).
 
Deux avis valent mieux qu'un. Les notes et commentaires des critiques français pour les Bordeaux 2023 ne vont pas tarder à paraître : Jean-Marc Quarin sur quarin.com est en cours, Le Point pour le 23 mai, La Revue du Vin de France pour le 29 mai... En attendant, nous vous donnons les notes et commentaires des deux (excellents) critiques de vinous.com : Antonio Galloni et Neal Martin. Vous les retrouverez en cliquant sur les crus de votre choix.
 
Retour au bercail. Après avoir appartenu à la famille Malet Roquefort (propriétaire du Ch. La Gaffelière) de 1807 à 1959, Puyblanquet est revenu dans le giron familial en 2020. Sur les coteaux argilo-calcaires au nord-est de Saint-Émilion (voisin de Valandraud, Rol Valentin, Fombrauge, Poesia...), les 12 ha du vignoble de Puyblanquet, 80% merlot et 20% cabernet franc, ont produit sous la conduite de l'équipe de La Gaffelière supervisée par Derenoncourt Consultants un beau 2023, soyeux, gourmand et raisonnable (26,40 € TTC la bouteille). En confiance.