Les prix mentionnés en primeur s'entendent hors transport mais avec TVA .
Voyez l'onglet ci-dessous "Campagne Primeurs".
Le logo "bio" signale les vins en viticulture biologique, sous réserve de certification officielle après la mise en bouteille.
La campagne "Primeurs 2024" a lieu jusqu'au 31 juillet 2026, dans la limite des stocks disponibles.
Cliquez sous le prix de chaque cru pour connaître les différents caissages et flaconnages proposés.
Sélection parcellaire de 4 ha issue du Château Rigaud, La Mauriane n'est pas une énième cuvée luxueuse de la rive droite mais un vin bâti sur des tanins au grain fin où priment l'éclat et la précision du fruit. Une véritable pépite du Libournais !
J-M Quarin : 92/100 « Couleur sombre, intense, aux reflets pourpres. Nez pour l'instant discret. Jolie entrée moelleuse, suivie d'un développement juteux et savoureux et d'une bonne présence générale. Bonne longueur à la tannicité discrète et enveloppée. » (avril 2025)
80% merlot, La Chenade est le quasi second vin des Cruzelles. Pensé et conçu par M. Durantou (Église-Clinet), voilà un des meilleurs rapports qualité/prix de toute la rive droite. En confiance !
J-M Quarin : 90/100 « Couleur sombre et intense. Nez très aromatique, au fruité mûr. En bouche, la douceur tactile se mêle à un fruité optimal. C'est délicieux. Encore plus quand le dernier tiers fait monter la persistance. Un rendu remarquable pour une région qui a connu la grêle dans la nuit du 17 au 18 juin. » (avril 2025)
Depuis sa reprise en 1998 par M. De Neipperg (Clos de l'Oratoire, Canon-La Gaffelière, La Mondotte), d'Aiguilhe fait partie de la nouvelle génération de crus très ambitieux qui portent l'appellation des Côtes de Castillon à un niveau jamais atteint. Il vient de gagner une deuxième étoile dans le guide 2023 de la Revue du Vin de France.
Les Trois Croix est la propriété personnelle de M. Léon qui fut directeur technique de Mouton-Rothschild pendant plus de 20 ans. il s'attache à produire des Fronsac francs, digestes, parmi les plus élégants et distingués du secteur. Les robes ne sont pas des plus foncées mais la puissance et l'harmonie sont bien là. En confiance !
En 2008, Denis Durantou acquit ce Château pour lequel il eut un véritable coup de foudre. Splendide vignoble argilo-calcaire de 12 ha sur la première ligne de coteau de la Dordogne, Montlandrie est à Castillon (qu'il surplombe directement) l'équivalent d'Ausone à Saint-Émilion.
Comme dans ses autres propriétés (L'Église-Clinet, Les Cruzelles, La Chenade...), Denis Durantou mit en oeuvre tout son savoir-faire et son perfectionnisme pour y produire un vin frais et floral, doté d'un fruité croquant et juteux. Peu de crus bordelais méritent aussi bien le qualificatif de "vin vibrant" que Montlandrie.
J-M Quarin : 92/100 « Couleur noire. Nez intense, fin, fruité et subtil, se développant parfumé dans le verre. Minutieux en entrée de bouche, très savoureux au milieu, le vin avance juteux et fin vers une finale fraîche, mûre et séveuse. C'est très bon. » (avril 2025)
Certifié bio depuis 2015 et avec un vignoble entièrement conduit en biodynamie, le Château de La Dauphine souhaite, au-delà de ses 350 ans d'histoire, donner l'exemple d'une viticulture moderne et soucieuse des enjeux environnementaux. Les vins, plus en finesse qu’en extraction, ne manquent ni d’étoffe ni de charme. « La Dauphine est très clairement l’une des références de Fronsac » pour M. Galloni.
Dans la même famille depuis 1609 (!), Moulin Haut-Laroque propose un Fronsac discipliné : mûr et riche sans excès, assagi par la douceur de ses merlots (65%) et par un élevage judicieux.
Sous la conduite de M. Thunevin (Valandraud), La Vieille Cure présente un profil plus gourmand et moins carré qu'auparavant et se révèle comme une des propriétés majeures de Fronsac.
Beau vignoble de 10 ha (90% merlot) à Fronsac, où la propriétaire, Mme Rullier, s'investit sans compter. On retrouve son énergie dans Dalem, avec des vins, pleins et affirmés mais aussi dotés d'une réelle élégance.
J-M Quarin : 91/100 « Très beau rouge sombre, grenat et intense. Nez très aromatique, pur, fruité, d'une précision inédite dans cette appellation. Délicat en entrée de bouche, très aromatique au milieu, avec un port velouté et dynamique, le vin plait en finale pour ses arômes précis qui bâtissent la persistance. C'est long et très bon. Le cru joue le raffinement dans un millésime compliqué et c'est très réussi. » (avril 2025)
Débutée en 2003, l'aventure de Clos Louie est un cas d'école : vignoble de poupée (2,3 ha) sur un beau terroir argilo-calcaire de Castillon, culture attentive en biodynamie, double tri manuel pendant les vendanges, vinifications peu interventionnistes, élevage doux en demi-muids de 500 litres.
Louison et Léopoldine est l'autre vin du Clos Louie, hommage au cabernet franc (80%) sur des vignes âgées de 50 ans et plus. Fruité net et éclatant, fraîcheur aromatique remarquable : une véritable pépite !
M. Durantou (propriétaire d'Église-Clinet décédé en 2020) produisait seulement 1500 caisses par an de son remarquable Lalande de Pomerol Les Cruzelles. Incomparablement supérieur aux Pomerol voisins de même prix.
J-M Quarin : 91/100 « Couleur sombre, pourpre et intense. Nez très aromatique, fin, fruité, subtil et même noble. Ultra minutieux en entrée de bouche, très savoureux au milieu, le vin fond sur le palais, juteux, délicat et délicieux. Il s'achève sur une nuance étonnante de fruits noirs. C'est très bon. » (avril 2025)
Sélection des meilleures parcelles du Château de Carles (10 ha sur les 20 ha du Domaine), certainement le vin le plus fin et le plus ambitieux de Fronsac, faisant depuis 2000 jeu égal avec les meilleurs crus classés des coteaux de Saint-Émilion. Un grand vin qu'il faut savoir attendre 6 à 8 ans au minimum.
Avec 12 ha cultivés en biodynamie, certifié depuis le millésime 2007, Clos Puy-Arnaud est un des grands Côtes de Castillon qui n'ont rien à envier aux Saint-Émilion voisins.
Sans concession, le grand vin qui a fait la réputation du domaine est une cuvée authentique, droite, profonde, et taillée pour la garde.
M. Derenoncourt, le consultant le plus recherché de Bordeaux, est aussi producteur. Évidemment, il (avec son épouse) applique dans ses vignes les méthodes qui ont fait son succès : respect du terroir et du biotope, vinifications et élevage subtil, vins de grande précision aromatique.
Débutée en 2003, l'aventure de Clos Louie est un cas d'école : vignoble de poupée (2,3 ha) sur un beau terroir argilo-calcaire de Castillon, très vieilles vignes (150 ans !) en majorité merlot et malbec à queue rouge, culture attentive en biodynamie, double tri manuel pendant les vendanges, vinifications peu interventionnistes, élevage doux en demi-muids de 500 litres. Un vrai vin d'artiste, absent des guides mais que les amateurs informés connaissent bien.
Propriété Dubourdieu. Unanimement considéré comme le meilleur et le plus distingué des Graves rouges, avec un encépagement de grand cru classé : 2/3 cabernet-sauvignon et 1/3 merlot.
Les nets progrès de Couhins, perçus pour le blanc depuis 2009, se font maintenant sentir pour le rouge. Ici, ce n'est pas la puissance qui est recherchée mais l'équilibre, la délicatesse aromatique et la sapidité.
Propriété familiale réveillée en 2011 par l'arrivée du fils Paul Garcin, ex-musicien rock de la scène bordelaise. Passage instantané en culture bio et biodynamique, des vins d'artiste, intuitifs, immédiatement sapides et à la forte note plaisir. Volontairement iconoclaste, Paul Garcin tient à proposer à chaque millésime Haut-Bergey sous différentes facettes : une cuvée classique vinifiée et élevée dans la tradition des grands crus bordelais, la Cuvée Paul élaborée de façon plus contemporaine, et des cuvées parcellaires mono-cépages mettant en avant leurs terroirs respectifs.
Une approche saluée par la Revue du Vin de France « Modernité de la vision et capacité à se réinventer sans trahir : Haut-Bergey symbolise la vitalité actuelle du plus historique des vignobles bordelais ».
L'Esprit de Chevalier suit le même chemin que le grand vin : une structure de plus en plus ciselée, une évolution qualitative remarquable dans les derniers millésimes, et un rapport qualité-prix toujours pertinent.
En grande comme en petite année, Latour-Martillac produit à chaque fois un vin remarquablement typé et équilibré, la valeur sûre de l'appellation. La même régularité étant affichée dans ses prix, Latour-Martillac est devenu un choix prioritaire en Pessac-Léognan.
Promu deux étoiles dans le guide 2023 de la Revue du Vin de France pour l'ensemble de son œuvre, en rouge comme en blanc !
Plus réputé dans les années 90 pour ses blancs, Carbonnieux a depuis une dizaine d'années nettement relevé le niveau de son vin rouge en puissance, en matière et en velouté de texture, rejoignant ainsi les meilleurs crus de Léognan. Rapport qualité prix incontestable au sein des Pessac-Léognan.
Rondeur, souplesse et profondeur de chair sont la marque des vins rouges consensuels produits à Larrivet Haut-Brion, conseillé par M. Rolland jusqu'en 2014 puis par M. Derenoncourt. Aucun lien entre Larrivet (à Léognan) et Haut-Brion (à Pessac).
Le second vin de Haut-Bailly, dénommé La Parde de Haut-Bailly jusqu'en 2018. Dans le même style que son grand frère, tout en retenue et en finesse, et de plus en plus charmeur par une proportion accrue de merlot depuis 2010.
Un second vin "d'une régularité sans faille et d'une élégance à toute épreuve", d'après Bettane & Desseauve (Guide 2025).
Racheté en 1988, puis replanté et rénové de fond en comble, Malartic-Lagravière retrouve le style fin, droit et racé‚ qui avait fait son succès dans les années 50 et 60 grâce à l'intransigeance quasi-maniaque de la famille Bonnie.
Malartic-Lagravière continue son ascension, ce qui vaut à son millésime 2018 d’être unanimement salué par les critiques : 93/100 pour la Revue du Vin de France et 94/100 pour En Magnum « il faut plus que jamais compter avec Malartic parmi les incontournables de l'appellation ».
Second vin rouge de La Mission Haut-Brion, créé en 1991 et grandement amélioré depuis 2006 par l'adjonction de la totalité du vignoble de La Tour Haut-Brion.
J-M Quarin : 91/100 « Couleur sombre et intense. Nez très aromatique, fin, pur et subtil. Touche un peu moins mûre à l'agitation du verre. Vanille bourbon. Juteux à l'attaque, tout à la fois suave et un peu vif, le vin fond sur le palais avant de s'achever un peu plus soyeux dans la persistance. Tannicité douce. Saveur unique, très attachante et difficile à décrire. » (avril 2025)
L'arrivée comme consultant de M. Derenoncourt en 2006 a donné un supplément de charme et de moelleux au Domaine de Chevalier, tout en lui conservant sa finesse racée. Son succès est éclatant dans les millésimes récents, le hissant progressivement au faîte de l'appellation.
Depuis 1985, Pape Clément associe magnifiquement le bouquet et la finesse naturelle des Graves, à la puissance de son terroir (comparable à celui des plus grands Pauillac). C'est incontestablement un des super seconds de la rive gauche, ce que confirment les notes attribuées à ses derniers millésimes.
Bien que Les Carmes soit contigu à Haut-Brion et que ses vignes aient fait autrefois partie de celles de Haut-Brion, les vins qui y sont produits sont radicalement différents de ceux de son prestigieux voisin. En raison d'un sous-sol particulier avec la présence d'argile, l'encépagement est à dominante cabernet franc (42%) et merlot (40%) et les vins, profonds et savoureux, ont une générosité immédiate plus typée rive droite que rive gauche. La nouvelle équipe mise en place suite au rachat en 2010 a aussitôt propulsé Les Carmes au sommet des Pessac-Léognan.
J-M Quarin : 95/100 « Couleur sombre et presque noire. Nez intense, fin, pur, fruité et légèrement fumé. Moelleux en entrée de bouche, suave au milieu, avec de la classe dans le toucher, le vin glisse, fond jusqu'en finale où il rebondit profond, un tantinet austère, mais sans se départir de son gras. Persistance normale. » (avril 2025)
Haut-Bailly est le plus délicat des vins de Graves avec une structure tannique particulièrement soyeuse.
Pratiquement à l'abandon en 1993 quand M. et Mme Cathiard l'ont acheté, Smith Haut Lafitte fait aujourd'hui partie des 10 plus grands crus de la rive gauche bordelaise. Le chemin parcouru force l'admiration, tant les époux Cathiard n'ont pas ménagé leurs efforts : restauration du vignoble, construction d’un cuvier et d’un chai souterrain, introduction de matériel à la pointe de la technologie, conversion à l'agriculture biologique...