Les prix mentionnés en primeur s'entendent hors transport mais avec TVA .
Voyez l'onglet ci-dessous "Campagne Primeurs".
Le logo "bio" signale les vins en viticulture biologique, sous réserve de certification officielle après la mise en bouteille.
La campagne "Primeurs 2024" a lieu jusqu'au 31 juillet 2026, dans la limite des stocks disponibles.
Cliquez sous le prix de chaque cru pour connaître les différents caissages et flaconnages proposés.
Aucun cru ne peut mieux exprimer l'association magique et si difficile à obtenir simultanément finesse et puissance. Un premier cru sans rival dans son style !
J-M Quarin : 96/100 « Couleur rouge sombre, intense et belle. Nez très aromatique, fin, pur et fruité, sentant bon les fruits noirs. Aérien dès l'entrée en bouche et immédiatement accompagné de la texture si minutieuse et inénarrable propre à ce cru, le vin fond sur le palais tout en s'élançant en finale, savoureux, séveux et long. C'est impressionnant de délicatesse et de profondeur. Et je suis convaincu que l'élevage patinera plus encore la fin de bouche. » (avril 2025)
Second vin de Lagrange, d'une incroyable régularité dans sa qualité comme dans ses prix. Ce grand classique est un 'fond de cave' idéal !
J-M Quarin : 90/100 « Beau rouge sombre, aux reflets pourpres. Nez superbement aromatique, sentant bon les fruits mûrs. Bouche juteuse à souhait, avec du goût, un corps tendre et beaucoup d'arômes dans la persistance. Vin très bien construit et délicieux. » (avril 2025)
Second vin de Gruaud-Larose. Dans un registre assez puissant et serré, Sarget est un Saint-Julien sérieux et convaincant, avec du fond, au mieux après 5 à 7 ans de vieillissement.
Connu sous le nom de Château Lalande-Borie jusqu'en 2018, Le Petit Ducru est issu de parcelles de grands crus classés. Un Saint-Julien fin et distingué, dans l'esprit de Ducru-Beaucaillou
Le meilleur cru bourgeois de Saint-Julien (il aurait pu aisément être classé en 1855), tenu par l’équipe de Saint-Pierre, même propriétaire, et en très grande forme dans les derniers millésimes. La valeur sûre du Médoc par excellence.
J-M Quarin : 91/100 « Couleur sombre, intense et pourpre. Nez très aromatique, au fruité mûr et légèrement fumé. Moelleux en entrée de bouche, savoureux au milieu, avec un déroulé précis et fondant, le vin s'achève séveux sur une tannicité minutieuse. Longueur normale. » (avril 2025)
Dans l’ombre de son grand frère (Léoville-Barton), Langoa-Barton avec un vignoble d’à peine 17 ha est le plus petit et le moins connu des crus classés de Saint-Julien. Pour autant, il offre le fruité élégant et gracieux des Saint-Julien avec une remarquable capacité de vieillissement. Et un prix des plus raisonnables !
J-M Quarin : 91/100 « Couleur noire. Nez intense, au fruité mûr et frais. Délicat à l'attaque, un brin discret en milieu de bouche, le vin repart dans la dernière partie du palais plus aromatique, sur un corps et une longueur moyens. » (avril 2025)
Second vin de Ducru-Beaucaillou. Comme pour les autres vins élaborés par Bruno Borie (Le Petit Ducru et Ducru-Beaucaillou), La Croix Ducru-Beaucaillou a considérablement progressé depuis 2003 au point de s’imposer comme un rival direct des 3èmes/4èmes crus classés de St-Julien. De plus, il bénéficie maintenant d’un apport de vignes achetées au Château Terrey-Gros-Cailloux.
Le plus sérieux et le plus régulier des grands crus classés de Saint-Julien, et même du Médoc. Quel que soit le millésime depuis 1986, Lagrange ne déçoit jamais, avec une constance et une justesse qui forcent le respect !
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense. Nez moyennement aromatique, au fruité mûr, évoluant floral (violette) à l'évolution dans le verre. Charnu en entrée de bouche, savoureux au milieu, avec du goût, le vin monte délicatement en finale, séveux et aromatique. C'est très bon et bien servi par 84 % de cabernet sauvignon, second record après le 2022 (86 %). » (avril 2025)
Depuis son rachat par M. Maroteaux, les progrès de Branaire-Ducru sont rapides, à l'image de la construction du nouveau chai permettant de travailler uniquement par gravité, sans pompe risquant de “mâcher” les vins. Branaire-Ducru est le chef de file des 3-4èmes crus classés de l'appellation (Lagrange, Talbot, Beychevelle, Saint-Pierre) et certainement le plus fin d’entre eux.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense et belle. Nez très aromatique, fruité, fin et subtil, évoluant sur le fruit mûr à l'agitation du verre. Délicatement charnu en entrée de bouche, avec de la classe dans la texture et un corps fondant, le vin glisse jusqu'en finale, parfumé, incrachable et très bon. Du bel ouvrage. » (avril 2025)
Les progrès patents de Saint-Pierre depuis 2003 le placent maintenant en grand rival de ses pairs à Saint-Julien, les devançant même en profondeur de chair. Magnifique dans les millésimes récents, comme le 2019 noté 95/100 par la Revue des Vins de France « Grande réussite » ou le 2020 noté 96/100 « un des plus aboutis et raffinés qui soient ».
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense et belle. Nez moyennement intense, au fruité mûr et suave. Touche fumée. Délicat en entrée de bouche, très savoureux au milieu, avec de la classe dans le toucher et un corps fondant, le vin s'étire en finale sur un joli goût de fruits noirs. Tannins discrets et fins. » (avril 2025)
Toujours noir d’encre, toujours délicieusement gras et suave, toujours St-Julien et surtout toujours régulier. Supervisé par M. Derenoncourt à partir de 2009, Talbot a gagné en intensité et en précision aromatique.
J-M Quarin : 88/100 « Vin fruité, agréable, mais la construction en bouche et le corps manquent. » (avril 2025)
Clos du Marquis n'est plus le second vin de Léoville-Las Cases, mais un vin à part entière produit sur les parcelles jouxtant Léoville-Poyferré et Lagrange. Quoiqu'il en soit, sa régularité exemplaire depuis maintenant plus de 30 ans force le respect.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, aux reflets grenat. Nez intense, au fruité mûr. Touche suave. Charnu en entrée de bouche, très aromatique au milieu, le vin fond sur le palais, juteux et raffiné. Jolie longueur savoureuse. » (avril 2025)
Même si leur évolution passe toujours par une période d’austérité, les vins de Léoville-Barton possèdent une classe et une élégance suprême, autant dues à l’âge avancé des vignes qu’à un travail méticuleux. Toujours encensé par les critiques, comme en 2015 « fin, sapide et très long, beaucoup de classe en bouche, avec un côté juteux et un superbe grain », noté 97/100 par la Revue du Vin de France.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense et pourpre. Nez très aromatique, fin, pur, au fruité mûr. Nuances d'encre et de cabernet sauvignon à l'agitation du verre. Minutieux en entrée de bouche, savoureux au milieu, le vin évolue juteux, un brin sur le bois, vers une finale plutôt austère pour le millésime. L'élevage le patinera. » (avril 2025)
Avec l’aide de Michel Rolland, Léoville-Poyferré a gagné depuis 1993 en profondeur, volupté de texture et aptitude au vieillissement. Il se rapproche aujourd'hui de la qualité de ses prestigieux voisins dans lesquels il est enclavé : Léoville-Las Cases et Pichon-Lalande. La compétition entre les trois Léoville est intense mais Léoville-Poyferré l’emporte aujourd'hui par un abord plus facile, plus voluptueux, et un rapport qualité/prix/plaisir supérieur.
J-M Quarin : 94/100 « Couleur noire. Nez intense, fin, fruité, subtil et parfumé. Délicatement moelleux en entrée de bouche, avec du goût et un corps qui se trame lentement, le vin évolue juteux et persistant sur des tannins enveloppés. C'est très bon. » (avril 2025)
Cru emblématique du Médoc par son architecture comme par la délicatesse de ses vins, internationalement recherché. Beychevelle est encore monté d'un cran en finesse et précision aromatique avec la mise en service en 2018 de son nouveau cuvier, et tutoie maintenant les seconds crus classés de la commune.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur noire. Nez intense, fin, fruité, crémeux insoupçonnable au nez, le vin caresse fond et s'achève un brin ferme. Longueur normale.et subtil. Minutieux en entrée de bouche, très savoureux, avec une touche vive. » (avril 2025)
De tous les seconds crus classés de St-Julien, Gruaud-Larose est bien le plus vigoureux et le plus massif en vin jeune. Mais, magie du terroir, il acquiert moelleux et finesse si on lui laisse le temps de vieillir. Son rapport qualité/prix le place devant les autres seconds crus classés de St-Julien !
J-M Quarin : 94/100 « Couleur sombre, intense et vive. Nez très aromatique, fin, pur et fruité. Délicat en entrée de bouche, délicieux au milieu, avec du goût, un corps fondant, le vin s'étire en finale, parfumé et délicat. C'est très bon. Observez comment le petit degré d'alcool ne pénalise en rien la densité de ce vin. » (avril 2025)
Depuis l’arrivée de Bruno Borie en 2003, Ducru-Beaucaillou vole de succès en succès. Personne n’a oublié que, jusqu’en 1980, Ducru était le plus grand des seconds crus classés du Médoc, place qu’il est en train de reconquérir. Bravo !
Destinés à une très longue garde en cave (minimum 10 ans même dans les petits millésimes), les vins de Léoville-Las Cases représentent dans chaque millésime une des plus parfaites et plus pures expressions du vignoble médocain. Comme l'a écrit Wine Advocate « Léoville-Las Cases ressemble de plus en plus à Lafite plutôt qu'à son proche voisin Latour ».
À chaque millésime, Léoville-Las Cases est un des candidats désignés au titre de "meilleur Bordeaux de l'année", comme à nouveau pour son 2020 noté 98+/100 par M. Galloni (Vinous) « Las Cases est un des vins du millésime 2020, cela ne fait aucun doute » et 99-100/100 par la Revue du Vin de France « un vin superlatif par sa profondeur, sa richesse, mais surtout sa définition ».
J-M Quarin : 95/100 « Couleur noire. Nez intense, fin, pur, fruité et subtil. Touche inédite de violette. Ample à l'attaque, très savoureux en milieu de bouche, avec de la classe dans le déroulé et un brin de vivacité, le vin s'étire long, juteux et même noble. C'est très bon. » (avril 2025)
Second vin de Grand-Puy Lacoste. Fruité, tendre, soyeux, et toujours élégant. Un classique à prix doux.
Caisse Variation
En musique, la variation consiste en une évolution sur la base d'un thème défini. Grand-Puy-Lacoste a ainsi choisi de réunir dans une même caisse 3 formats différents, permettant de suivre l'évolution du vin dans le temps. La "Caisse Variation" contient 1 Double-Magnum, 2 Magnums et 4 Bouteilles, soit l'équivalent en volume de 12 bouteilles.
J-M Quarin : 88/100 « Couleur sombre, d'intensité moyenne, aux reflets vifs. Nez intense, fruité et subtil. Bouche suave et aérienne de corps moyen avec de l'éclat dans la persistance. Ensemble difficile à cracher. » (avril 2025)
Idéalement placé sur le plateau de Mouton, voisin de crus classés prestigieux tels d'Armailhac, Clerc-Milon et Pontet-Canet, Pibran appartient à l'assureur AXA et bénéficie de l'expertise de l'équipe technique de Pichon-Baron (même propriétaire). Il ne reste plus que quelques crus non-classés à Pauillac, Pibran est de loin le meilleur d'entre eux !
Depuis 2009 et le rachat par M. Lorenzetti, on peut parler d'un nouveau cru classé à Pauillac. Indigne de son classement, Pédesclaux avait jusqu’alors disparu de la scène bordelaise. L'ambition et les moyens du nouveau propriétaire sont là : réfection de fond en comble des installations, acquisition de nouvelles parcelles idéalement situées. Les premiers millésimes offrent l'image d'un Pauillac souple et facilement accessible, à un prix défiant toute concurrence sur l'appellation.
J-M Quarin : 91/100 « Couleur rouge sombre, intense. Nez un peu discret, mais fin, au fruité mûr, évoluant légèrement fumé à l'agitation du verre. Minutieux à l'attaque, savoureux au milieu, avec une nuance un peu vive, le vin avance très fruité, vers une finale de longueur normale. L'élevage devrait l'embellir. » (avril 2025)
Depuis 2010, Claire Villars (également à Ferrière et La Gurgue), remet en selle Haut-Bages Libéral. Avec un terroir qualitatif (contigu à Latour), ce cru certifié bio depuis 2019 est devenu, pour un prix raisonnable, la bonne affaire de Pauillac.
Nouvelle dénomination du second vin de Pichon-Baron à partir du millésime 2012, sans conteste au niveau des 5èmes crus de Pauillac.
J-M Quarin : 92/100 « Couleur sombre et intense. Nez très aromatique, fruité et suave. Beaucoup de pureté à l'agitation du verre. Moelleux en entrée de bouche, savoureux au milieu, avec une pointe de vivacité, le vin évolue parfumé dans la persistance, sur une longueur normale. Touche d'acidité à fondre à l'élevage. » (avril 2025)
L’arrivée de M. Dhalluin en 2004 a non seulement bénéficié à Mouton-Rothschild, mais aussi aux deux autres crus classés de la Baronnie : d’Armailhac et Clerc-Milon. Leurs vignes occupent la partie sud (d'Armailhac) et nord (Clerc-Milon) du plateau de graves de Mouton. D’Armailhac est à peine moins étoffé que Clerc-Milon, mais il dispense la même noblesse aromatique de cassis, tabac et cèdre mêlés.
J-M Quarin : 92/100 « Beau rouge sombre, profond. Nez intense, fin, pur et fruité. Minutieux en entrée de bouche, savoureux au milieu, le vin caresse le palais vers une finale longue et parfumée qui ne marque jamais le tannin. » (avril 2025)
Second vin de Pichon-Comtesse de Lalande : velouté, généreux, aux tanins bien polis et aux arômes de fruits mûrs avec une note de cèdre très pauillacaise. Une valeur sûre et régulière, vite épanouie.
Grand-Puy-Lacoste est le plus fin des 5èmes crus classés de Pauillac, tenu avec compétence et attention par M. François-Xavier Borie et ses enfants. Les derniers millésimes montrent une précision aromatique et une noblesse de tanin encore accrues, notamment le superbe 2020.
Caisse Variation
En musique, la variation consiste en une évolution sur la base d'un thème défini. Grand-Puy-Lacoste a ainsi choisi de réunir dans une même caisse 3 formats différents, permettant de suivre l'évolution du vin dans le temps. La "Caisse Variation" contient 1 Double-Magnum, 2 Magnums et 4 Bouteilles, soit l'équivalent en volume de 12 bouteilles.
J-M Quarin : 94/100 « Couleur sombre, aux reflets noirs. Nez très aromatique, fin, fruité et subtil, sentant bon le cabernet sauvignon. Touches de fruits noirs. Moelleux en entrée de bouche et de suite très raffiné au toucher, (la texture évoque le gras fin d'un vin blanc sec), tout fond, subtil, délicat et incrachable. C'est très bon. » (avril 2025)
Propriété Rothschild (Mouton), avec d’Armailhac. Outre le terroir, la principale différence entre les deux crus est une proportion accrue de merlot à Clerc Milon (35% contre 20%), lui conférant une onctuosité et une richesse supplémentaires. Clerc Milon bénéficie depuis 2007 de son propre cuvier, d’un nouveau chai et d’une équipe dédiée de 21 personnes pour que Clerc Milon vienne qualitativement concurrencer Lynch-Bages et Pontet-Canet.
J-M Quarin : 92/100 « Couleur rouge sombre, intense. Nez très aromatique, au fruité mûr et subtil, évoluant pur et très agréable dans le verre. Juteux à l'attaque, savoureux au milieu, avec un déroulé à la fois velouté et vif, le vin persiste sur une bonne longueur agréable. Touche d'acidité à fondre à l'élevage. » (avril 2025)
Connu pour produire un des Pauillac les plus fermes et serrés (voire robuste) qui soient, Duhart-Milon a depuis 2010 affiné son style pour se rapprocher peu à peu de celui de Lafite (même propriétaire et même équipe). Nouvelle orientation et progrès amplement confirmés, avec un charme et un gras inédits à partir du millésime 2015. Au vu de la qualité de son terroir (seul 4ème grand cru classé de Pauillac), Duhart-Milon n'a sûrement pas fini sa progression.
Comme le souligne le dernier guide Bettane & Desseauve (2025), « Que de changements ces derniers millésimes, avec un grand vin qui a retrouvé la profondeur et la dimension propre aux plus grands pauillacs » !
J-M Quarin : 92/100 « Belle couleur sombre. Nez moyennement intense, au fruité mûr, devenant suave à l'agitation du verre. Bouche au corps tendre et particulièrement fruitée, se développant un peu coulante, mais très savoureuse et très parfumée dans la persistance. Longueur normale. » (avril 2025)
Contigu à Mouton-Rothschild, Pontet-Canet est dans les bons millésimes le type même du grand Pauillac, droit et racé. Premier des grands crus classés à être certifié "bio" (en 2010), Pontet-Canet est depuis 2000 au sommet du Médoc.