Les prix mentionnés en primeur s'entendent hors transport mais avec TVA .
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Le logo "bio" signale les vins en viticulture biologique, sous réserve de certification officielle après la mise en bouteille.
La campagne "Primeurs 2024" a lieu jusqu'au 31 juillet 2026, dans la limite des stocks disponibles.
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Second vin rouge de Haut-Brion, dénommé ainsi depuis 2008 (précédemment Ch.Bahans Haut-Brion). Pour souligner la parenté de style avec son grand frère, Le Clarence est mis dans la même bouteille celle, si particulière, du grand vin.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur très sombre, aux reflets pourpres et grenat. Nez moyennement aromatique, fruité et fumé, devenant plus fin et plus subtil à l'agitation du verre. Moelleux en entrée de bouche, particulièrement savoureux au milieu, accompagné d'un joli toucher et du goût, le vin s'achève savoureux et long. Assemblage. » (avril 2025)
Occupant le flan sud de la croupe de graves de Haut-Brion et capable de réussites exceptionnelles dans les "petits" millésimes, La Mission est un premier cru en puissance dans un registre plus charnu et plus opulent que Haut-Brion. À preuve son formidable 2017 noté 96/100 par M. Galloni (Vinous) « Sans effort, gracieux et merveilleusement nuancé, ce 2017 a tout simplement tout pour lui. Quel vin ! ». Quant au 2016, noté 99/100 par N. Martin (Vinous), les critiques le comparent à l'éblouissant 1989, rien de moins !
J-M Quarin : 95/100 « Superbe couleur sombre, aux reflets noirs. Nez intense, fruité, subtil, pur et noble. Touche crémeuse à l'évolution dans le verre. Ample à l'attaque, caressant et juteux en milieu de bouche, le vin évolue savoureux et fin avec de la grâce dans le toucher et le déroulé. Il va loin juteux et noble. Quel goût ! » (avril 2025)
Cru bordelais magistral, Haut-Brion est le plus capé d'entre tous en ayant été deux fois classé 1er grand cru, en 1855 et à nouveau en 1959 (classement des Graves). Haut-Brion est à la fois le plus ancien des grands crus avec plus de 5 siècle (depuis 1509) derrière lui, et le plus novateur, introduisant les cuves inox dès 1960 ou les vendanges en vert dès 1980.
Sa situation particulière au sein de l'agglomération bordelaise en fait le premier cru le plus précoce de la rive gauche, un net avantage dans les millésimes de moindre maturité. Pour cette raison, la régularité de Haut-Brion est une référence pour l'ensemble du bordelais, avec ce bouquet intense de terre fraîche, de fumé et de résine de pin si caractéristique de l'appellation.
Par chance, la silhouette unique de sa bouteille a perturbé le marché asiatique et n'y a pas déclenché le même intérêt spéculatif que pour les autres 1ers grands crus classés. Haut-Brion est aujourd'hui sans conteste le plus qualitatif et le moins cher des premiers.
J-M Quarin : 95/100 « Magnifique couleur sombre et intense, aux reflets grenat. Nez intense, fin, fruité, subtil et même complexe que je mettrais bien volontiers dans le Médoc tant le cabernet domine l'expression. Dense dès l'entrée en bouche, avec de la classe dans le toucher, le vin évolue juteux, savoureux, sur une texture impeccable et un goût unique. Longueur normale. Ensemble encore plus éblouissant si l'on considère qu'il y a là 51 % de la récolte. » (avril 2025)
Propriété familiale depuis les années 1950, l'arrivée d'une nouvelle génération a réveillé ce cru bourgeois de 32 ha à Cussac-Fort-Médoc, entre Saint-Julien et Margaux. Révélé en 2012, du Retout grimpe encore d’un cran en 2018 et 2019 avec des Haut-Médoc enthousiasmants, sincères et savoureux, pleins de fruit et portés par des tanins frais. Un grand bravo !
Second vin du Clos Manou, le Médoc comme on l'aime : généreux, suave et équilibré par une bonne vivacité. Un vrai régal !
Léoville-Barton n'avait pas jusqu'ici de cru rattaché (comme Potensac et Léoville-Las Cases, Pibran et Pichon-Baron, etc.). Cette 'lacune' a été comblée en 2011 avec l'acquisition d'un beau cru bourgeois historique de Moulis, Mauvesin, aussitôt rebaptisé Mauvesin-Barton pour montrer l'implication de la famille Barton dans ce nouveau challenge. En toute confiance !
Vinifiée dans les chais de Ch. Ducru-Beaucaillou, cette cuvée bénéficie des meilleurs soins. Sa plus forte proportion de merlot (68%) en fait un vin de plaisir, gourmand et rapidement appréciable.
Avec une remarquable constance, Potensac est depuis 30 ans l'un des plus réguliers crus bourgeois du nord Médoc, preuve du savoir-faire de l'équipe de Léoville-Las Cases (même propriétaire). Sa capacité au vieillissement est toujours étonnante, y compris et surtout dans les 'petites années'.
Le travail incessant de M. et Mme Dief depuis 2000 porte aujourd'hui ses fruits : dans un style tendu et racé, Clos Manou brille par une énergie vibrante, profonde, au fruité pur et éclatant, conjuguant allonge et densité. Incontestablement la plus belle révélation du nord Médoc dans les derniers millésimes.
Racheté en 2008 par M. Cuvelier (Clos Fourtet), une nouvelle ère commence à Poujeaux sous la conduite de MM. Thienpont et Derenoncourt.
Par son élégance racée, son velouté naturel et sa texture à la fois délicate et profonde, Poujeaux est le plus Saint-Julien des Moulis, et un modèle de style pour tous les crus bourgeois du Médoc. Le cru ne cesse de progresser, comme en atteste la note de 94/100 attribuée par la Revue du vin de France pour son 2020 « voilà un vin très séveux et prometteur ».
Situé à la pointe nord du Médoc, le vignoble du château La Goulée était à l'abandon en 2007 quand Cos d'Estournel l'a acquis. La volonté était d'y produire un vin intensément savoureux, friand et charmeur grâce à un encépagement quasi (90%) pur merlot.
J-M Quarin : 90/100 « Couleur intense et belle. Nez très aromatique et pour la première fois suave et plus parfumé que de coutume. Jolie bouche au déroulé bien construit, évoluant savoureuse, séveuse, parfumée, sur un toucher très agréable. C'est bon ! Remarquez le petit degré d'alcool très plaisant. » (avril 2025)
Bien que contigu à Poujeaux, Chasse-Spleen offre un autre visage des vins de Moulis, plus tannique et, dans sa première jeunesse, plus austère. Un grand classique médocain.
Chasse-Spleen s'étend en 2023 avec l'acquisition de Brillette, 35 ha d'un beau terroir de graves profondes de Moulis.
On ne présente plus Sociando-Mallet, qui se doit de figurer en bonne place dans la cave de tout amateur, tant la qualité et surtout la régularité de ses trente derniers millésimes sont impressionnantes. Sans vouloir minorer le travail assidu de feu M. Gautreau depuis 1969, force est de reconnaître que le terroir, contre la Gironde sur une croupe de graves comparable à celle de Montrose, est bien celui d'un grand cru classé. Incontournable 2016, le plus grand vin de Sociando-Mallet depuis 1996.
Réputé pour détenir le meilleur terroir des crus non classés de Margaux, La Tour de Mons est un des rares vrais crus bourgeois de Margaux à prix doux, d'une régularité sans faille depuis plus de 15 ans. Racheté fin novembre 2019 par la famille Perrodo (Ch. Labégorce, Ch. Marquis d’Alesme).
Totalement cerné de crus classés, La Gurgue jouit d’un terroir privilégié, et des soins attentifs de Mme Villars (également propriétaire de Ferrière, cru classé de Margaux, et Haut-Bages-Libéral, cru classé de Pauillac), élue vigneronne de l'année 2024 par La Revue du Vin de France. Certainement le meilleur rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.
Petite propriété (12 ha), soignée et vinifiée avec une constante régularité, Deyrem Valentin fait partie des crus les plus typiques de Margaux. Distingué par la Revue du Vin de France parmi les pépites cachées du Médoc « ses Margaux dessinent un équilibre délicieux ».
Promu "Cru bourgeois supérieur" en 2020.
Second vin de Brane-Cantenac, Baron de Brane démontre plus encore que son grand frère les progrès accomplis dans ce château depuis 15 ans. Avec un 2016 soyeux à souhait, délicieusement croquant et juteux en finale, Baron de Brane est maintenant plus qu'un second vin, une marque à part entière !
J-M Quarin : 91/100 « Beau rouge sombre, aux reflets vifs et grenat. Nez très aromatique, fin, fruité, pur, subtil et vanillé. Remarquablement élégant pour ce vin à cet âge. Délicat à l'attaque, suave au développement, minutieux dans son déroulé, avec du charme, le vin fond en finale, délicat, délicieux et persistant. C'est très bon. » (avril 2025)
Même s'il n'est pas classé, Siran est depuis une dizaine d'années en compétition avec les crus classés de Margaux, avec des vins tout à la fois délicats, fermes et s'étoffant au vieillissement. Alignant les réussites depuis 2015, Siran est aujourd'hui au meilleur de sa forme, 2020 étant à ce jour son meilleur millésime jamais produit et salué comme tel par la Revue du Vin de France : « réussite majeure pour le cru », noté 95/100.
L'arrivée de M. Derenoncourt comme consultant en 2002 a relancé Prieuré-Lichine, en lui conférant tout d'abord une meilleure dimension aromatique grâce à une maturité des raisins plus aboutie. La limitation des rendements depuis 2009 s'est traduite par un supplément de densité et de volume, ce qui lui manquait pour rivaliser avec ses pairs. Progression saluée par la Revue du Vin de France, notamment pour son 2020 noté 95/100 « le plus complet depuis longtemps ».
Petit cru classé de Margaux (24 ha), Ferrière est un Margaux traditionnel, franc et plaisant, moyennement puissant mais parfaitement équilibré. Sa capacité au vieillissement est indéniable. Certifié bio depuis 2015, Ferrière a été doublement certifié en biodynamie en 2018, avec le label Biodyvin et Demeter. Élue meilleure vigneronne de l'année 2024 par la Revue du Vin de France, Claire Villars-Lurtonet a su poussé son cru de Margaux au sommet. Bravo !
Fort d'un passé viticole remontant au 17ème siècle et classé 3ème grand cru en 1855, le Château Marquis d'Alesme a pourtant périclité au fur et à mesure de ses (nombreux) rachats successifs.
C'est donc en piètre état que la famille Perrodo (Labégorce, Labégorce-Zédée, La Tour de Mons) l'a acquis en 2006, avec de solides ambitions : redistribution parcellaire du petit vignoble de 15 hectares, travail minutieux à la vigne, chai à la pointe de la modernité... Le cru retrouve ses lettres de noblesse dans les derniers millésimes.
En 2000, Malescot Saint-Exupéry s'est réveillé sous la houlette de Michel Rolland. Depuis, dans un style généreux et séveux, très étoffé pour un Margaux, il ne cesse de se distinguer. Comme l'a écrit la Revue du Vin de France « En 10 ans, c'est le cru qui, parmi les Margaux, a le plus progressé ».
Depuis 2006, Cantenac-Brown revient sur le devant de la scène margalaise avec des vins plus charnus, corsés et profonds que la plupart de ses voisins. Un concurrent direct de Giscours. "L'étoile montante de Margaux", selon la Revue du Vin de France ! L'arrivée des nouveaux propriétaires en 2019 (famille Le Lous) marque une nouvelle progression qualitative, avec l'acquisition de 10 hectares supplémentaires et la réfection complète du chai.
Voisin de Palmer et 3ème grand cru classé comme lui, Issan réalise des vins nettement différents, plus droits et croquants. Depuis 2004, les vins d'Issan se sont étoffés, ont pris de l'ampleur et du corps sans perdre en élégance ni renier leurs origines margalaises.
J-M Quarin : 94/100 « Couleur rouge sombre et profonde. Nez intense, fin, subtil, sentant bon les fruits mûrs. Moelleux à l'attaque, juteux et très savoureux à partir du milieu de bouche, le vin glisse, caresse et prend du goût sur un joli déroulé qui va loin en finale. Tannicité superbement enveloppée. » (avril 2025)
En conversion biologique à partir de 2013, Durfort-Vivens a été l'un des tout premiers crus classés du Médoc à revendiquer et afficher la certification bio dès 2016. M. Bettane en est l'un des plus fervents défenseurs « le rapport qualité/prix reste absolument unique à ce niveau de qualité de terroir et de travail ».
À nouveau en pleine forme depuis le début des années 2000, le grand domaine de Giscours est redevenu un des crus majeurs de Margaux, dans le style qui lui est propre : très coloré, ample et richement fruité pour un Margaux. Sa tenue au vieillissement a fait sa réputation tout autant que ses prix toujours sages.
« Les derniers millésimes sont tous des priorités pour l'amateur », souligne Bettane & Desseauve dans son dernier guide (2025).
Sous la direction d’Henri Lurton, Brane-Cantenac a gagné ces dernières années en plénitude et en densité et devient un des crus leaders de l'appellation avec Palmer et Rauzan-Ségla, voire le plus authentiquement margalais d'entre eux. Qu'on ne s'y trompe pas, derrière une élégance et une délicatesse typiquement margalaises qui incitent à le déguster trop jeune, Brane-Cantenac a besoin de temps pour s'épanouir et se révéler.
J-M Quarin : 95/100 « Couleur sombre, pourpre et intense. Nez très aromatique, fin, fruité, subtil, pur et complexe. Un des plus raffinés du millésime. Nuances de cerise et de réglisse à l'agitation du verre. Corps minutieux dès l'entrée en bouche, se développant très aromatique au milieu, avec de la classe dans la texture et un port élancé qui fond, fond, puis se trame tout en douceur, long et subtil, avec beaucoup de goût et de noblesse. C'est incrachable. Avec son petit degré d'alcool de 12°6, ce vin fera un malheur sur les tables ! » (avril 2025)
Un terroir exceptionnel classé en 1855 en tête des seconds crus classés (avec Mouton-Rothschild). Le classicisme à l'état pur, un Margaux exemplaire et certainement le cru classé dont le style est le plus proche de celui du Château Margaux. Propriété Chanel (comme Canon).
Par la qualité des sélections, et la création d'un 3ème vin à partir de 2009, Pavillon Rouge aurait été aisément considéré comme le Grand Vin du Château Margaux il y a seulement 20 ans.
J-M Quarin : 94/100 « Couleur sombre et intense. Nez très aromatique, fin, pur, au fruité mûr. Touches de cabernet sauvignon légèrement fumées. Que ça sent bon à l'agitation du verre, ! Bouche subtile, aérienne et fondante, avec une grâce inénarrable dans le toucher. C'est un des Pavillon Rouge les plus fourni en cabernet et pour la première fois, le chiffre le plus élevé en cabernet franc. » (avril 2025)
Cru à part parmi les Margaux, Palmer délivre une interprétation originale de l'appellation avec des vins toujours charmeurs, fondants et voluptueux qu'explique son encépagement à 50% merlot.