Les prix mentionnés en primeur s'entendent hors transport mais avec TVA .
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Le logo "bio" signale les vins en viticulture biologique, sous réserve de certification officielle après la mise en bouteille.
La campagne "Primeurs 2024" a lieu jusqu'au 31 juillet 2026, dans la limite des stocks disponibles.
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Dans cette catégorie "Pour la garde", nous regroupons tous les vins du millésime qui, à notre avis, disposeront d'un potentiel de garde d'au moins 20 ans, même s'ils rentreront dans leur apogée bien avant. Cette rubrique est destinée aux (très) patients dotés d'une cave déjà bien fournie, ou à tous ceux qui auront un heureux événement à fêter dans 20 ans (et après).
La capacité de vieillissement est l'apanage des plus grands crus mais elle peut aussi être rencontrée dans des crus plus abordables, du fait de leur terroir, de leur encépagement et/ou de la volonté de leur vinificateur. Ensuite, il conviendra de moduler cette capacité selon la fraîcheur de la cave (le vieillissement est d'autant plus lent que la température est basse) et le flaconnage choisi (les vins en grands contenants vieillissent plus lentement, donc plus longuement, qu'en bouteilles).
Le vin blanc de Smith Haut Lafitte s'est bâti une solide réputation depuis 20 ans, même s'il n'est pas grand cru classé (mais Haut-Brion blanc et Pape-Clément blanc ne le sont pas non plus). Heureux mariage du bois et du fruit, il dispense toujours une belle complexité aromatique, du tilleul aux agrumes, et une structure vive, riche et fine.
Doisy-Daëne n'est jamais le vin le plus liquoreux de son secteur, mais il possède toujours une expression et un raffinement aromatique sans égal. Un pur Barsac, brillamment orchestré par Denis Dubourdieu jusqu’en 2016. Le millésime 2014 est noté 94-96/100 par la Revue du Vin de France « doté d'un fruit pur, d'une liqueur généreuse, il est rééquilibré par la finesse, la minéralité du sol », 96/100 pour le millésime 2016 « fruit étincelant et cristallin, caractère épuré qui signe le terroir de Barsac ».
Classé parmi les premiers crus de Sauternes lors du classement de 1855, le vignoble de Rayne Vigneau (84 hectares, dont 62 d'un seul tenant) est célèbre pour son sous-sol bien connu des géologues, car composé d'une grande variété de minéraux précieux d’origine pyrénéenne. Sans se départir de ces origines "luxueuses", Rayne Vigneau propose des vins suaves, faciles d'accès et aux arômes floraux particulièrement marqués dans leur jeunesse.
Seul 1er cru classé de la commune de Sauternes avec Yquem, Guiraud offre des vins riches, volumineux, puissants et d'un classicisme formel. Certifié bio depuis le millésime 2011.
J-M Quarin : 96/100 « Couleur jaune clair, au reflets verts. Nez intense, fin, subtil, noble et complexe. Ultra minutieux en entrée de bouche, avec une grande classe dans le toucher et beaucoup, beaucoup de goût, le vin fond sur le palais tout à la fois délicat, délicieux, noble et profond. Grande persistance incrachable. » (avril 2025)
Sur la commune de Preignac, Suduiraut offre un vin à l'image de sa position géographique : à mi-chemin entre Sauternes et Barsac. Les derniers millésimes sont éblouissants de puissance contenue et de distinction aromatique.
Selon Bettane & Desseauve (Guide 2025), « Il n'y a guère qu'Yquem pour faire encore un tout petit peu mieux ».
Climens est, depuis plus de 50 ans, le plus fin, le plus fruité et le plus attachant des vins du Sauternais. Presque discret dans sa première jeunesse, Climens ne cesse ensuite de se développer et de s'affiner en bouteille. En biodynamie depuis le millésime 2014. Magnifique 2016 « un fruit d’une pureté exemplaire » noté 99/100 par la Revue du Vin de France.
Suite à 4 années quasi sans production (aucune en 2017, 2018 et 2020, à peine 1200 bouteilles en 2019), Climens a changé de main en 2022.
Sélection des meilleures parcelles du Château de Carles (10 ha sur les 20 ha du Domaine), certainement le vin le plus fin et le plus ambitieux de Fronsac, faisant depuis 2000 jeu égal avec les meilleurs crus classés des coteaux de Saint-Émilion. Un grand vin qu'il faut savoir attendre 6 à 8 ans au minimum.
Débutée en 2003, l'aventure de Clos Louie est un cas d'école : vignoble de poupée (2,3 ha) sur un beau terroir argilo-calcaire de Castillon, très vieilles vignes (150 ans !) en majorité merlot et malbec à queue rouge, culture attentive en biodynamie, double tri manuel pendant les vendanges, vinifications peu interventionnistes, élevage doux en demi-muids de 500 litres. Un vrai vin d'artiste, absent des guides mais que les amateurs informés connaissent bien.
Haut-Bailly est le plus délicat des vins de Graves avec une structure tannique particulièrement soyeuse.
Occupant le flan sud de la croupe de graves de Haut-Brion et capable de réussites exceptionnelles dans les "petits" millésimes, La Mission est un premier cru en puissance dans un registre plus charnu et plus opulent que Haut-Brion. À preuve son formidable 2017 noté 96/100 par M. Galloni (Vinous) « Sans effort, gracieux et merveilleusement nuancé, ce 2017 a tout simplement tout pour lui. Quel vin ! ». Quant au 2016, noté 99/100 par N. Martin (Vinous), les critiques le comparent à l'éblouissant 1989, rien de moins !
J-M Quarin : 95/100 « Superbe couleur sombre, aux reflets noirs. Nez intense, fruité, subtil, pur et noble. Touche crémeuse à l'évolution dans le verre. Ample à l'attaque, caressant et juteux en milieu de bouche, le vin évolue savoureux et fin avec de la grâce dans le toucher et le déroulé. Il va loin juteux et noble. Quel goût ! » (avril 2025)
Cru bordelais magistral, Haut-Brion est le plus capé d'entre tous en ayant été deux fois classé 1er grand cru, en 1855 et à nouveau en 1959 (classement des Graves). Haut-Brion est à la fois le plus ancien des grands crus avec plus de 5 siècle (depuis 1509) derrière lui, et le plus novateur, introduisant les cuves inox dès 1960 ou les vendanges en vert dès 1980.
Sa situation particulière au sein de l'agglomération bordelaise en fait le premier cru le plus précoce de la rive gauche, un net avantage dans les millésimes de moindre maturité. Pour cette raison, la régularité de Haut-Brion est une référence pour l'ensemble du bordelais, avec ce bouquet intense de terre fraîche, de fumé et de résine de pin si caractéristique de l'appellation.
Par chance, la silhouette unique de sa bouteille a perturbé le marché asiatique et n'y a pas déclenché le même intérêt spéculatif que pour les autres 1ers grands crus classés. Haut-Brion est aujourd'hui sans conteste le plus qualitatif et le moins cher des premiers.
J-M Quarin : 95/100 « Magnifique couleur sombre et intense, aux reflets grenat. Nez intense, fin, fruité, subtil et même complexe que je mettrais bien volontiers dans le Médoc tant le cabernet domine l'expression. Dense dès l'entrée en bouche, avec de la classe dans le toucher, le vin évolue juteux, savoureux, sur une texture impeccable et un goût unique. Longueur normale. Ensemble encore plus éblouissant si l'on considère qu'il y a là 51 % de la récolte. » (avril 2025)
Avec une remarquable constance, Potensac est depuis 30 ans l'un des plus réguliers crus bourgeois du nord Médoc, preuve du savoir-faire de l'équipe de Léoville-Las Cases (même propriétaire). Sa capacité au vieillissement est toujours étonnante, y compris et surtout dans les 'petites années'.
On ne présente plus Sociando-Mallet, qui se doit de figurer en bonne place dans la cave de tout amateur, tant la qualité et surtout la régularité de ses trente derniers millésimes sont impressionnantes. Sans vouloir minorer le travail assidu de feu M. Gautreau depuis 1969, force est de reconnaître que le terroir, contre la Gironde sur une croupe de graves comparable à celle de Montrose, est bien celui d'un grand cru classé. Incontournable 2016, le plus grand vin de Sociando-Mallet depuis 1996.
En conversion biologique à partir de 2013, Durfort-Vivens a été l'un des tout premiers crus classés du Médoc à revendiquer et afficher la certification bio dès 2016. M. Bettane en est l'un des plus fervents défenseurs « le rapport qualité/prix reste absolument unique à ce niveau de qualité de terroir et de travail ».
À nouveau en pleine forme depuis le début des années 2000, le grand domaine de Giscours est redevenu un des crus majeurs de Margaux, dans le style qui lui est propre : très coloré, ample et richement fruité pour un Margaux. Sa tenue au vieillissement a fait sa réputation tout autant que ses prix toujours sages.
« Les derniers millésimes sont tous des priorités pour l'amateur », souligne Bettane & Desseauve dans son dernier guide (2025).
Le plus sérieux et le plus régulier des grands crus classés de Saint-Julien, et même du Médoc. Quel que soit le millésime depuis 1986, Lagrange ne déçoit jamais, avec une constance et une justesse qui forcent le respect !
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense. Nez moyennement aromatique, au fruité mûr, évoluant floral (violette) à l'évolution dans le verre. Charnu en entrée de bouche, savoureux au milieu, avec du goût, le vin monte délicatement en finale, séveux et aromatique. C'est très bon et bien servi par 84 % de cabernet sauvignon, second record après le 2022 (86 %). » (avril 2025)
Clos du Marquis n'est plus le second vin de Léoville-Las Cases, mais un vin à part entière produit sur les parcelles jouxtant Léoville-Poyferré et Lagrange. Quoiqu'il en soit, sa régularité exemplaire depuis maintenant plus de 30 ans force le respect.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, aux reflets grenat. Nez intense, au fruité mûr. Touche suave. Charnu en entrée de bouche, très aromatique au milieu, le vin fond sur le palais, juteux et raffiné. Jolie longueur savoureuse. » (avril 2025)
Même si leur évolution passe toujours par une période d’austérité, les vins de Léoville-Barton possèdent une classe et une élégance suprême, autant dues à l’âge avancé des vignes qu’à un travail méticuleux. Toujours encensé par les critiques, comme en 2015 « fin, sapide et très long, beaucoup de classe en bouche, avec un côté juteux et un superbe grain », noté 97/100 par la Revue du Vin de France.
J-M Quarin : 93/100 « Couleur sombre, intense et pourpre. Nez très aromatique, fin, pur, au fruité mûr. Nuances d'encre et de cabernet sauvignon à l'agitation du verre. Minutieux en entrée de bouche, savoureux au milieu, le vin évolue juteux, un brin sur le bois, vers une finale plutôt austère pour le millésime. L'élevage le patinera. » (avril 2025)
De tous les seconds crus classés de St-Julien, Gruaud-Larose est bien le plus vigoureux et le plus massif en vin jeune. Mais, magie du terroir, il acquiert moelleux et finesse si on lui laisse le temps de vieillir. Son rapport qualité/prix le place devant les autres seconds crus classés de St-Julien !
J-M Quarin : 94/100 « Couleur sombre, intense et vive. Nez très aromatique, fin, pur et fruité. Délicat en entrée de bouche, délicieux au milieu, avec du goût, un corps fondant, le vin s'étire en finale, parfumé et délicat. C'est très bon. Observez comment le petit degré d'alcool ne pénalise en rien la densité de ce vin. » (avril 2025)
Destinés à une très longue garde en cave (minimum 10 ans même dans les petits millésimes), les vins de Léoville-Las Cases représentent dans chaque millésime une des plus parfaites et plus pures expressions du vignoble médocain. Comme l'a écrit Wine Advocate « Léoville-Las Cases ressemble de plus en plus à Lafite plutôt qu'à son proche voisin Latour ».
À chaque millésime, Léoville-Las Cases est un des candidats désignés au titre de "meilleur Bordeaux de l'année", comme à nouveau pour son 2020 noté 98+/100 par M. Galloni (Vinous) « Las Cases est un des vins du millésime 2020, cela ne fait aucun doute » et 99-100/100 par la Revue du Vin de France « un vin superlatif par sa profondeur, sa richesse, mais surtout sa définition ».
J-M Quarin : 95/100 « Couleur noire. Nez intense, fin, pur, fruité et subtil. Touche inédite de violette. Ample à l'attaque, très savoureux en milieu de bouche, avec de la classe dans le déroulé et un brin de vivacité, le vin s'étire long, juteux et même noble. C'est très bon. » (avril 2025)
Grand-Puy-Lacoste est le plus fin des 5èmes crus classés de Pauillac, tenu avec compétence et attention par M. François-Xavier Borie et ses enfants. Les derniers millésimes montrent une précision aromatique et une noblesse de tanin encore accrues, notamment le superbe 2020.
Caisse Variation
En musique, la variation consiste en une évolution sur la base d'un thème défini. Grand-Puy-Lacoste a ainsi choisi de réunir dans une même caisse 3 formats différents, permettant de suivre l'évolution du vin dans le temps. La "Caisse Variation" contient 1 Double-Magnum, 2 Magnums et 4 Bouteilles, soit l'équivalent en volume de 12 bouteilles.
J-M Quarin : 94/100 « Couleur sombre, aux reflets noirs. Nez très aromatique, fin, fruité et subtil, sentant bon le cabernet sauvignon. Touches de fruits noirs. Moelleux en entrée de bouche et de suite très raffiné au toucher, (la texture évoque le gras fin d'un vin blanc sec), tout fond, subtil, délicat et incrachable. C'est très bon. » (avril 2025)
Connu pour produire un des Pauillac les plus fermes et serrés (voire robuste) qui soient, Duhart-Milon a depuis 2010 affiné son style pour se rapprocher peu à peu de celui de Lafite (même propriétaire et même équipe). Nouvelle orientation et progrès amplement confirmés, avec un charme et un gras inédits à partir du millésime 2015. Au vu de la qualité de son terroir (seul 4ème grand cru classé de Pauillac), Duhart-Milon n'a sûrement pas fini sa progression.
Comme le souligne le dernier guide Bettane & Desseauve (2025), « Que de changements ces derniers millésimes, avec un grand vin qui a retrouvé la profondeur et la dimension propre aux plus grands pauillacs » !
J-M Quarin : 92/100 « Belle couleur sombre. Nez moyennement intense, au fruité mûr, devenant suave à l'agitation du verre. Bouche au corps tendre et particulièrement fruitée, se développant un peu coulante, mais très savoureuse et très parfumée dans la persistance. Longueur normale. » (avril 2025)
Contigu à Mouton-Rothschild, Pontet-Canet est dans les bons millésimes le type même du grand Pauillac, droit et racé. Premier des grands crus classés à être certifié "bio" (en 2010), Pontet-Canet est depuis 2000 au sommet du Médoc.
Les premiers grands crus classés mis à part, aucun autre cru bordelais n'est aussi mondialement célèbre que Lynch-Bages. Son succès planétaire provient autant de son style opulent, corsé et charpenté, de sa régularité sans faille depuis 1975, et de sa mise en avant médiatique orchestrée par Jean-Michel Cazes. Lynch-Bages fut le premier vin envoyé dans l'espace (navette Discovery en 1985). Il se dit même que c'est lui qui a donné le goût du Bordeaux aux américains !
J-M Quarin : 94/100 « Beau rouge sombre, aux reflets pourpres. Nez très aromatique, pur, fruité et subtil, évoluant légèrement fumé dans le verre. Moelleux à l'attaque, juteux en milieu de bouche, avec du goût et sans perte de velouté, le vin fond sur le palais très parfumé, sur des tannins bien enrobés. C'est très bon. » (avril 2025)
Nommé maître de chai en 1994, M. Chevallier s'est attaché à étoffer les vins de Lafite-Rothschild sans rien perdre du bouquet si caractéristique de cassis, de graphite et de cèdre. Objectif rapidement atteint, plaçant Lafite en tête des 1ers crus classés (c'était déjà le cas en 1855), et vénéré comme tel par le marché chinois. Les incroyables qualités du terroir de Lafite en font un cru à part et donnent au cabernet sauvignon (présent chaque année à plus de 90%) ses plus belles expressions aromatiques.
J-M Quarin : 95/100 « Couleur sombre, aux reflets noirs. Nuances vives. Nez très aromatique, fin, fruité, subtil et floral. Minutieux en entrée de bouche, très parfumé au milieu, le vin fond sur le palais, délicat, savoureux, avec un joli retour de la saveur dans la persistance. C'est très bon. » (avril 2025)
Précédemment campés sur des tanins fermes qui les rendaient austères dans leur jeunesse, les vins de Cos Labory ont depuis une dizaine d'années changé de style, devenant plus avenants et gagnant en profondeur et en raffinement (son vignoble jouxte ceux de Lafite-Rothschild et Cos d'Estournel). « Sans doute à ce jour le meilleur rapport qualité-prix du classement 1855 », d'après Bettane & Desseauve (Guide 2025).
La famille Audoy ayant vendu son cru au voisin Cos d'Estournel début 2023, une nouvelle ère commence à Cos Labory.
J-M Quarin : 92/100 « Beau rouge sombre et intense. Nez très fruité, fin, intense et pur. Moelleux à l'attaque, suave en milieu de bouche, avec du goût, le vin caresse le palais, puis rebondit en finale long et savoureux. » (avril 2025)
Après 43 millésimes, M. Charmolüe a vendu en 2006 à MM. Bouygues. Le changement de propriétaire s'est accompagné d’un chantier spectaculaire, destiné à faire entrer Montrose dans le 21ème siècle : recours à la géothermie, installation de panneaux photovoltaïques, recyclage du CO2 des fermentations alcooliques...
Changement de style également dans les vins, allant vers plus de complexité aromatique et de raffinement de texture. Montrose reste néanmoins un vin de grande race, reposant sur une puissante architecture tannique et réservé de fait aux amateurs les plus patients.
Toujours de haut niveau pour un prix raisonnable (à Pomerol), les vins de Gazin, moyennement corsés et marqués par la truffe, sont l'archétype de l'appellation et d’une régularité exemplaire millésime après millésime. « Un des meilleurs vins de Pomerol, avec d'heureuses surprises au bout de 10 ans » pour Bettane & Desseauve comme pour nous.
J-M Quarin : 93/100 « Beau rouge sombre, aux reflets noirs. Nez très aromatique, fin, fruité et subtil. Délicat en entrée de bouche, très savoureux au milieu, le vin fond sur le palais, juteux, subtil et long. C'est très bien fait et difficile à cracher. Ce pourcentage de cabernet sauvignon est très appréciable. » (avril 2025)
Propriété ô combien familiale puisque Vieux Château Certan est un (le dernier ?) des très rares grands crus bordelais où les propriétaires, Alexandre Thienpont et son fils Guillaume depuis 2011, sont toujours les seuls maîtres de chai à bord. Grâce à ses cabernets francs (30% en moyenne), Vieux-Certan offre une version ferme, distinguée et raffinée de Pomerol, plus près de Lafleur que de Petrus. Son millésime 2022 croule sous les éloges, comme par exemple dans Vinous dont les deux dégustateurs (Galloni et Martin) l'ont chacun noté 100/100.
Un vigneron talentueux et exigeant, M. Durantou, au service d'un grand terroir au ras de l'église de Pomerol (entre Lafleur et Clinet), a révélé puis propulsé L'Église-Clinet parmi les plus grands crus de Pomerol. L'Église-Clinet est assurément l'un des plus subtils, par sa précision aromatique, sa finesse de grain et sa texture satinée. Bien trop tôt disparu en 2020, M. Durantou a heureusement trois filles unies et bien décidées à poursuivre avec brio l'œuvre de leur père.
J-M Quarin : 96/100 « Couleur rouge sombre, aux reflets noirs. Intense. Nez très aromatique, fin, pur, fruité, sentant bon les fruits noirs, puis les fleurs à l'agitation du verre. Minutieux dès l'entrée en bouche, particulièrement aromatique au milieu, avec un corps dense et beaucoup de goût, le vin évolue savoureux et complexe vers une grande longueur, tout à la fois séveuse et fondante. C'est remarquable pour l'année. » (avril 2025)